En donnant la preuve que les Gabonais peuvent être fiers de leur pays et de ce qui s’y fait en termes de développement depuis quelques années par rapport à d’autres États du continent, dans son adresse à la Nation, le 16 août 2021, le président de la République a également démontré que le dénigrement de son propre pays n’a jamais rien apporté de bon ni pour l’épanouissement ni pour l’essor de celui-ci.
« Le Gabon est un petit pays par la population. Mais c’est un pays qui boxe au-dessus de sa catégorie », rappelait à juste titre Ali Bongo Ondimba lundi dernier à l’occasion de son discours à la Nation, évoquant les mots d’un haut diplomate de l’ONU à propos de notre pays. Pourtant, en dépit de cette perception pour le moins optimiste sur les efforts des autorités en vue d’assurer un meilleur avenir à la population, le Gabon fait encore l’objet d’un « bashing » de la part de cette même population.
En effet, une partie des Gabonais n’en finit pas de dénigrer leur propre pays, notamment à travers les réseaux sociaux et certains médias en mal de sensation. Or, le chef de l’État l’assure : « Le Gabon tient son rang. Et nous, Gabonaises et Gabonais,pouvons et devons en être fiers ».
« C’est un fait. Nous ne sommes que deux millions d’habitants. Un petit pays en somme par la taille de notre population. Mais par nos réalisations, par nos ambitions, nous sommes un grand pays. Nous boxons au-dessus de notre catégorie », a-t-il réaffirmé citant en exemple la place qu’occupe le Gabon dans le cadre de la lutte mondiale contre le réchauffement climatique.
En comme exemple de l’estime que d’autres Nations à travers le monde ont pour le Gabon, il est le tout premier et actuellement le seul en Afrique à qui la Norvège a décidé d’octroyer un fonds pour son rôle dans la protection des forêts. De nombreuses organisations internationales à l’instar de l’OMS, de l’UNESCO, du FMI lui font entièrement confiance et n’ont pas hésité encore cette année à lui renouveler leur soutien pour sa construction.
« Il faut cesser avec le discours médiatique ambiant et le brouhaha sur les réseaux sociaux qui dépeignent le Gabon comme un pandémonium (lieu où règne le chaos). C’est un travestissement pervers de la réalité alimentée par des opposants et des soi-disant cyberactivistes qui vivent en dehors de la réalité, bien souvent à des milliers de kilomètres de chez nous et qui confondent monde réel et monde virtuel », exhorte un observateur.
Pour rappel, Wikipédia désigne le « bashing » comme un emprunt lexical à l’anglais utilisé pour décrire le jeu ou la forme de défoulement qui consiste à dénigrer collectivement une personne ou un sujet, ici en l’occurrence un pays pour ne voir que les mauvais côtés.