Classé à la 169e place sur 190 pays pris en compte en 2020, les autorités gabonaises espèrent bien faire gravir le Gabon d’au moins 10 places dans le classement Doing Business de l’année 2022 dont la prochaine publication est vivement attendue.
La publication du prochain classement Doing Business est vivement attendue par les autorités gabonaises. D’autant que celle de 2021 n’a pas eu lieu en raison de la pandémie de coronavirus. Or, la dernière fois que le Gabon a été classé, il occupait la 169e place sur les 190 pays pris en compte. Mais depuis, au ministère de la Promotion des investissements, l’on assure que des changements ont été apportés dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires. Une douzaine de réformes y relatives.
En juillet 2020, la Banque mondiale avait transmis à CarmenNdaot un mémorandum des réformes prises en compte afin de permettre au gouvernement gabonais de réagir et de fournir, le cas échéant, tout complément d’informations. Ce qui avait été aussitôt fait. C’est donc en s’appuyant sur ces réformes que les autorités espèrent ravir quelques places plus haut dans le tableau.
Ces réformes portent essentiellement sur huit indicateurs. Le premier indicateur concerne la création des entreprises, avec la libéralisation du capital minimum pour la création des SARL, tandis que la demande de correction concerne la suppression de l’enregistrement préalable des employés à l’Inspection du travail lors de la création des entreprises.
Le deuxième indicateur est celui de l’octroi du permis de construire, avec notamment l’effectivité de la commission unique d’octroi de permis de construire et la rationalisation de 90 à 15 jours du processus d’octroi du permis de construire. L’autre indicateur ayant été impacté par les réformes concerne le raccordement à l’électricité à travers la demande du permis d’excavation qui émane désormais de la responsabilité de la SEEG et non plus du promoteur.
Le gouvernement a également consenti bien d’autres réformes qui lui permettront d’atteindre son objectif l’an prochain : gagner 30 à 40 places dans le classement. La task force sur la réforme du cadre des affaires a d’ailleurs été mandatée sur cette question dès le lancement de ses activités, le 16 avril dernier.