Face à la réforme du gouvernement visant à mettre la femme sur le même pied que l’homme, certaines estiment que la femme doit désormais verser la dot au nom de cette égalité. Une interprétation balayée du revers de la main par Honorine Nzet Biteghe. Regrettant le niveau de compréhension des défenseurs de cette idée, la sénatrice du Woleu-Ntem pense que la réforme introduite par le gouvernement n’a pas but de détruire la famille ou les foyers.
La femme est le vis-à-vis de l’homme
La réforme du gouvernement sur les projets de loivisant à accorder plus de droits à la femme au Gabona donné de la suite dans les idées de certains hommes. Ces derniers estiment que la femme, au même titre que l’homme, doit désormais verser la dot au nom de l’égalité. Un point de vue rejeté Honorine Nzet Biteghe dans une récente interview accordée au quotidien L’Union. Pour elle, le projet de réforme amorcée par le gouvernement n’a pas de détruire la famille ou les foyers, « mais le but est de reconnaitre ce que la femme est en réalité : le vis-à-vis de l’homme ».
La dot est une réalité de chez nous
Et la sénatrice du Woleu-Ntem d’expliquer le fond de sa pensée sur cet aspect : « Dans une salle de classe, il y a un enseignant qui donne une même leçon à 15 élèves aux mêmes heures et dans les mêmes conditions. Pourquoi il y a certains élèves qui vont avoir 18 sur 20 et d’autres 02 sur 20 ? C’est le niveau de compréhension qui diffère entre les élèves. Ce sera la même chose pour cette réforme. Ceux et celles qui profiteront de cette réforme pour faire le désordre, eh bien, ce désordre va les rattraper. La dot est une réalité de chez nous », a déclaré la cause militante acharnée de la cause féminine.
Reconnaitre la personnalité de la femme
Honorine Nzet Biteghe a estimé, du reste, que les trois projets de loi vont aboutir à la reconnaissance de la personnalité de la femme et l’enrayement des discriminations flagrantes. « Chacun a une valeur. Elle doit se refléter et être mise en valeur. La femme doit savoir qu’elle n’est pas un martyr dans le foyer ou la Nation. C’est une citoyenne à part entière », a-t-elle conclu.