On le sait tous, les années 2020 et 2021 ont été particulièrement difficiles pour les pays du monde entier en raison de la pandémie de Covid-19. Nonobstant la crise sanitaire, le Gabon a su faire preuve de résilience au cours de ces deux dernières années. La bonne gestion de la pandémie ainsi que les mesures fortes impulsées par le Président gabonais ont permis à notre pays de se redresser en 2022 sur le plan économique et de mieux préparer l’avenir.
Le 31 décembre dernier, lors de son traditionnel discours de vœux à la nation, le 13ème depuis son accession à la magistrature suprême, le Président de la République Gabonaise, Ali Bongo Ondimba a indiqué que sur le plan économique, le Gabon s’est fortement redressé en 2022. Si lors de son discours il a fait le bilan de l’année 2022, il a également profité de cette occasion pour fixer les objectifs de l’année 2023, notamment avec la confirmation du doublement de la croissance économique du Gabon à 3 %, contre 1.5% en 2021.
Sur le plan social, le numéro un gabonais a déclaré :《 pour contrer l’inflation et protéger en particulier les plus défavorisés, nous avons multiplié les efforts. Le prix de certaines denrées de première nécessité a été bloqué.D’autres produits, indispensables eux aussi à la vie quotidienne, ont été subventionnés. Et pour d’autres, l’Etat s’est privé d’une trentaine de milliards de recettes et douanières afin d’en contrôler le prix. 》
Avant de poursuivre :《 Dans cette même logique, j’ai maintenu la gratuité des transports, dont le coût pour l’Etat est pratiquement de 13 milliards de francs CFA. Cette mesure, vous l’avez plébiscitée. Ainsi, d’avril 2020 à novembre 2022, en moyenne 30.000 personnes chaque jour, parmi lesquelles nos élèves, ont été transportées gratuitement. Tous ces efforts, si colossaux soient-ils, s’imposaient Au nom de la solidarité nationale pour préserver votre pouvoir d’achat et faciliter votre quotidien. 》
Ali Bongo Ondimba est par ailleurs revenu sur la réforme de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qu’il avait ordonnée. Cette réforme, qui a permis de sauver cet établissement public en quasi-cessation de paiement, a permis pour le mois de novembre la prise en charge de 1000 nouveaux retraités, 5 000 autres le seront en 2023.