Soucieux d’améliorer les conditions de vie des gabonaises et des gabonais, le Président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, Brice Oligui Nguema continue de prendre des mesures fortes. Cette fois-ci, c’est le secteur de l’enseignement supérieur qui a retenu l’attention du Président gabonais. Il a pris la décision de faire décaisser du trésor gabonais la somme de 13 milliards de fcfa pour les universités et les grandes écoles du pays. Cette somme devrait permettre à traiter de manière urgente les difficultés auxquelles ces établissements académiques sont confrontés.
Il faut à tout prix sauver l’école gabonaise, sinon c’est le chaos ! Le Général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema l’a bien compris. Quelques semaine après avoir reçu les responsables de l’USTM avec qui il a discuté des problèmes existants au sein de cette université, le Président de la Transition a à nouveau rencontré les recteurs et directeurs généraux des grandes écoles ainsi que le Ministre de l’enseignement supérieur. Le but de cette séance de travail, voir clair, d’autant plus que les universités et grandes écoles ont commencé l’année. Les difficultés que rencontrent les universités ont également été évoquées.
Ces universités gabonaises qui sont dans le rouge !
Partout sur l’ensemble du territoire, il n’y a pas une seule université ou une grande école qui soit au vert. Que l’on soit à l’Université Omar Bongo (UOB), à l’Université des sciences de la santé (USS), à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), à l’École normale supérieur (ENS) les difficultés sont les mêmes, et cela a un fort impact sur le déroulement de l’année académique. Certaines universités frôlent même l’année blanche. Face à cette situation, le Chef de l’État n’a pas été indifférent. Il a décidé d’agir avec force.
13 milliards pour sortir nos universités des difficultés !
«Le président de la République sensible donc à la situation de nos universités et grandes écoles a décidé de débloquer une somme de 13 milliards de francs CFA au bénéfice des universités et grandes école à la fois pour les soulager sur le plan des infrastructures, les soulager sur le plan du fonctionnement en permettant que le démarrage de l’année soit effectif et apaisé», a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur, Hervé Ndoume Essingone. Cette enveloppe devrait éviter une année chaotique au sein de ces établissements publics qui durant de longues années ont été négligés par le régime Bongo-PDG.