Ce mercredi 29 novembre 2023, le Ministre des travaux publics, le général de Division Flavien Nzengui Nzoundou, a procédé à la réception de douze engins de génie civil d’une valeur de 1,7 milliards de fcfa destinés à l’entretien du réseau routier national.
Cela faisait plus de 10 ans que le réseau routier national n’avait pas été entretenu. Faute d’engins, cela ne pouvait pas être possible. Les nouvelles autorités du pays, en tête desquelle le Président de la Transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, viennent de doter le Ministère en charge des travaux publics de 12 engins d’une valeur de près de 2 milliards de francs fcfa. Cette importante dotation permettra l’entretien et le revêtement des routes dans tout le pays.
Ainsi, ces engins sont composés de bulldozers, de niveleuses, de chargeuse sur pneu, de pelles Hyd sur chenille, de camion-benne 5m³ et de véhicules d’entretien. Ils visent en particulier à faire évoluer le réseau, à connecter Libreville aux autres capitales provinciales, à aménager, à réduire l’investissement des coûts d’entretien et à maîtriser la durée de vie d’une route en terre.
«Je voudrais au moment où nous réceptionnons ce matériel, lancer un hommage à l’adresse du président de la République pour n’avoir ménagé aucun effort afin de trouver le budget nécessaire pour lancer l’équipement de notre département en matériel lourd pour rependre l’entretien des routes en terre après une durée de plus de onze ans sans entretien routier», a fait savoir le ministre des Travaux publics.
Maitrise des coûts d’investissements
« Sur la route économique d’un segment de 308 kilomètres en terre, pour l’entretien en entreprise, il nous faut entre 4 et 5 milliards de francs CFA et un à deux ans plus tard, nous devons revenir sur ce linéaire. Or, les engins que nous avons réceptionnés, nous ont coûté 1,7 milliard de francs CFA et permettront d’entretenir, ces 308 km dix fois, peut-être en 10 ans avant que ces matériels ne s’essoufflent. On gagnerait en privilégiant l’entretien routier en régie», a expliqué le ministre des Travaux publics, estimant que l’entretien à l’entreprise à un coût signifiant alors que l’entretien à la régie se fait de manière confortable à partir d’une régie bien équipée en matériel.