Sorti de prison après 4 ans sans aucun soutien de la part de son ancien employeur, Yeo Sihifowa, par le biais de ses conseils a décidé de trainer Jean Ping en justice, aussi bien au Gabon qu’en Côte d’Ivoire. L’informaticien ivoirien réclame 80 millions de FCFA au candidat malheureux de la présidentielle de 2016.
Comme il fallait s’y attendre, de retour dans son pays il y a quelques jours, Yeo Sihifowa a décidé de se venger du mauvais traitement qu’il a subi au Gabon de la part de son ancien employé Jean Ping. C’est, en tout cas, ce que laisse penser un document abondamment relayé sur les réseaux sociaux et repris par certains médias nationaux faisant office de plainte élaborée et introduite par le cabinet juridique Virue Avocats auprès du procureur de la République près le tribunal d’Abidjan.
À en croire ce document dont l’authentification n’est pas tout à fait établie, l’opposant gabonais serait poursuivi pour « escroquerie, abus de confiance et non-respect des clauses du contrat ». Des poursuites portées devant le tribunal d’instance d’Abidjan, celui de Libreville et devant la Cour africaine des droits de l’Homme. En conséquence des actes reprochés au candidat malheureux de la présidentielle de 2016, l’informaticien ivoirien lui réclame 50 millions de francs CFA et des dommages et intérêts de 30 millions de FCFA.
Lâché par Jean Ping
La raison pour laquelle l’Ivoirien en veut à Jean Ping est la même que son avocat au Gabon avait déjà exhibée lors de son dernier procès au palais de justice à Libreville : l’abandon dont il a été victime de la part de l’opposant. Il est loin d’être le seul dans cette situation. Son ancien employeur n’est pas connu comme un des plus réglo avec ses proches et encore moins avec ses collaborateurs. L’exemple des Féfé Onanga en est la preuve s’il en fallait.
Dans leur plainte, les avocats de Yeo Sihifowa rappellent en effet que leur client a été lâché par son ancien employeur. Celui-ci ne lui a jamais apporté le soutien qu’il espérait durant ses quatre années de prison au Gabon, pas plus qu’il ne s’est soucié de son état de santé pourtant fragile. « Notre client s’est retrouvé abandonné, délaissé par son employeur, sans aucune assistance morale », ajoute l’avocat du hacker.
Contactés par la Rédaction, des proches de Jean Ping assurent que la plainte du jeune Ivoirien ne leur est pas encore parvenue jusqu’à lors. Ils prétendent qu’il s’agit d’un « faux document ». Affaire à suivre.