Le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération, Siméon Oyono Essono Angue, a été reçu en audience, lundi 19 avril à Libreville, par le président de la République à qui il a transmis un message de remerciement de la part du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à son homologue gabonais. La République de Guinée équatoriale a ainsi exprimé au Gabon et à ses autorités sa reconnaissance pour son soutien financier après les explosions survenues le 7 mars à Bata.
Acte de reconnaissance
Ali Bongo Ondimba et Siméon Oyono Essono Angue se sont entretenus lundi au palais du bord de mer. Le ministre équato-guinéen des Affaires étrangères et de la Coopération, émissaire du président de la République de Guinée équatoriale est allétransmettre au chef de l’État les remerciements de son peuple et de son gouvernement pour le soutien dont ils ont bénéficié de la part du Gabon et de ses autorités en mars dernier à la suite des explosions survenues à Bata.
Le dimanche 7 mars 2021, en effet, la ville équato-guinéenne avait été frappée par des explosions, précisément à la caserne militaire de Nkoa Ntoma. Ce malheureux incident avaitoccasionné le décès d’une centaine de personnes, fait environ 600 blessés et d’importants dégâts matériels. Un bilan qui avait fortement touché les autorités gabonaises qui avaient été représentées sur place par la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.
Un chèque de 500 millions de FCFA
Cinq jours seulement après les explosions de Bata, Ali Bongo Ondimba avait en effet dépêché la cheffe du gouvernement auprès de son homologue Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Rose Christiane Ossouka Raponda n’était pas allée les mains vides. En plus de la lettre de condoléances du chef de l’État, la Première ministre avait remis au président équato-guinéen un chèque de 500 millions de FCFA.
Cet argent, avait justifié la Primature à l’époque, était censé «venir en aide aux nombreuses populations sinistrées ». Lesautorités gabonaises avaient en effet estimé que cet incident était une « rude épreuve qui a endeuillé la sous-région », et non la seule Guinée équatoriale. Aussi, l’aide financière apportée à ce pays frère éprouvé intervenait-elle dans le cadre des « relations historiques » qu’entretiennent les deux pays.