S’il s’était fait passer depuis longtemps comme un défenseur des droits et de la dignité humaine, l’avocat gabonais Fabien Méré, englué dans une affaire d’agression sexuelle sur une mineure de 15 ans compte en réalité parmi les personnes au cynisme inégalé qui gangrènent la diaspora gabonaise en France.
Prompt à donner des leçons à la terre entière pour peu qu’il estime être dans son bon droit, l’égo et la réputation de Me Fabien Méré viennent de prendre un sacré coup. Alors qu’il passait encore aux yeux d’une minorité de Gabonais comme un fervent défenseur des droits et de la dignité humaine, l’avocat, membre de la prétendue «Résistance» a révélé son vrai visage.
Fabien Méré, un défenseur de l’«indignité» humaine
Sous le coup d’une enquête depuis le dépôt, en décembre 2019, d’une plainte qui le vise nommément, Me Méré n’est plus apparu en public. Sa page Facebook n’est plus active. L’avocat de 62 ans a révélé au grand jour son indignité et son cynisme. Rien d’étonnant, il est accusé d’agression sexuelle sur une mineure de 15 ans. Un comble pour un homme qui s’est toujours fait passer pour un saint, distribuant des bons et des mauvais points à tout-va.
Or, cette fois, c’est bien d’un acte d’une immoralité à nulle autre pareil dont ce juriste est accusé : l’agression sexuelle aurait été commise sur sa nièce qui a porté plainte à Lille, France. Dans ce genre de dérapage, le curieux avocat est loin d’être le seul. La «Résistance» est pleine de personnages du même acabit.
La «Résistance», un repaire de bandits ?
Comptant pourtant parmi les leaders du mouvement pompeusement baptisé «Résistance», qui regroupe quelques compatriotes, notamment en France, Me Méré révèle en réalité la qualité de la plupart des membres de ce groupe à la solde de l’opposant Jean Ping, candidat malheureux de la présidentielle de 2016. L’avocat n’est pas plus différent que ses compères dont l’exil en France ne s’explique que difficilement.
Ces dernières années, plusieurs membres du mouvement ont en effet été accusés d’agressions sexuelles sur certaines de leurs propres compatriotes. Les querelles d’égo, les différends basés sur des histoires en dessous de la ceinture, la corruption, le vol, les tentatives d’intimidations, y compris contre des membres du gouvernement gabonais ou de la haute administration, ont également rythmé la vie de cette «Résistance» chancelante. Les relations en apparence soudées se sont rapidement disloquées, au point que certains assimilent désormais ce groupe en repaire de bandits. Fabien Méré ne vient-il pas d’en donner la preuve ?