Tout en déplorant les fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux et relayées par de nombreux internautes, la Première ministre a assuré que les agents des forces de l’ordre déployés sur le terrain dimanche 25 octobre n’ont occasionné aucune rixe, mais se sont plutôt révélés professionnels et conciliants.
Dans la même veine du rapport rendu public par les responsables des Forces de police nationale, Rose Christiane Ossouka Raponda a assuré que la journée du 25 octobre s’est passée sans incident majeur sur toute l’étendue du territoire national. Si beaucoup s’attendaient à un affrontement entre les policiers et les gendarmes déployés aux abords des églises pour empêcher leur réouverture illégale, il n’en fut strictement rien.
« J’insiste sur le fait qu’aucun affrontement ou débordement n’a été déploré. Je félicite nos forces de l’ordre qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme et de discernement », a-t-elle posté sur sa page Facebook dimanche, quelques heures avant le point du préfet de police sur le journal télévisé de Gabon 1ère.
La cheffe du gouvernement n’a pas manqué de « saluer le civisme dont ont fait preuve nos compatriotes croyants, ainsi que la très grande majorité des responsables religieux » qui n’ont pas jugé utile de répondre favorablement à l’appel pour le moins irresponsable de Mgr Jean-Patrick Iba-Ba. D’autant plus que, a-t-elle rappelé, « les lieux de culte au Gabon seront rouverts à compter de ce vendredi 30 octobre prochain, dans le strict respect des gestes barrières et des mesures d’hygiène ».
Mise en garde contre les fake news
Assurant aux fidèles que le « gouvernement gabonais est déterminé à préserver la liberté de culte tout en protégeant au maximum nos concitoyens des risques que la Covid-19 leur fait encourir », Rose Christiane Ossouka Raponda n’a pas moins déploré la diffusion et le relai sur les réseaux sociaux de fausses informations, dont une portait sur le prétendu décès d’un prêtre à Mekambo, dans la province de l’Ogooué-Ivindo.
« Je tiens également à mettre en garde tous ceux qui, sur les réseaux sociaux notamment, s’emploient, parfois à des fins d’instrumentalisation politicienne, à diffuser des fake news, évoquant de soi-disant « violences policières », des « arrestations » ou autres. Nous ne laisserons pas nos forces de l’ordre être impunément diffamées. Nos services sont mobilisés. Des plaintes seront déposées à l’encontre de ces personnes malveillantes », a prévenu la Première ministre.