Dans son allocution prononcée dans le cadre du Forum de Paris sur la paix, le chef de l’État gabonais et président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) invite ses homologues et les différentes nations prenant part à ce rendez-vous à saisir les opportunités offertes par la crise liée à la pandémie de Covid-19 tout en continuant de préserver la nature pour garantir la paix.
En sa qualité de président du Gabon et président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba a prononcé jeudi 12 novembre une allocution dans le cadre du Forum de Paris sur la paix qui prend fin ce vendredi 13 novembre. Pragmatique comme à son habitude, le chef de l’État n’a pas souhaité s’appesantir sur les difficultés rencontrées depuis plusieurs mois à cause de la crise de la Covid-19. Au contraire, il a invité à se concentrer sur les solutions à apporter pour y faire face. La paix des nations en dépend, prévient-il.
Aussi, a-t-il estimé que face à « cette pandémie qui tend à déliter notre vivre-ensemble », seule « une solidarité forte » peut en venir à bout. « Cette pandémie doit nous inciter à transformer en profondeur notre modèle économique pour le rendre plus soutenable, plus respectueux de l’environnement et donc durable », a exhorté le leader gabonais qui soutient que « les ravages causés par la déforestation sur la biodiversité et le climat mettent à mal notre planète et ainsi l’avenir des générations futures ».
Ali Bongo Ondimba en est convaincu, « toutes les crises recèlent en elles des opportunités. Elles sont l’occasion de nous transformer pour le meilleur sur le plan sociétal et humain ».Aussi, estime-t-il que « si collectivement, nous tirons toutes les conséquences de cette pandémie de la Covid-19, alors nous en ressortirons grandis. Et nous bâtirons ensemble ce qui doit être notre objectif premier : les conditions d’une paix durable et universelle pour les générations à venir ».