Bien qu’ayant accusé du retard en raison de l’opposition gabonaise qui tardait à présenter la liste de ses représentants devant prendre part à ces assises, les travaux de la concertation politique ont bel et bien démarré. C’est le Premier Ministre gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze qui a procédé à l’ouverture desdits travaux ce jeudi 16 février 2023 sur le lieu dit esplanade du Ministère de la défense qui , a été aménagé pour la circonstance.
《 Comme annoncé par le Président de la République, Chef de l’État, S.E.M Ali Bongo Ondimba, lors de son allocution à la nation du 31 décembre 2022, la concertation de la classe politique a donc été ouverte par le Président de la République le lundi 13 février 2023. À l’issue de cette cérémonie solennelle qui a eu lieu au palais de la Présidence de la République, une période a été donnée pour que les politiques de la majorité et de l’opposition constituent des délégations pour prendre part aux travaux de la concertation voulue par le Chef de l’État. Nous voici donc réunis ce jour. Ayant constaté bien entendu que les partis de la majorité et de l’opposition sont présents, nous voulons donc proposer, avant d’aborder les questions liées à l’adoption de l’ordre du jour, au déroulement des travaux, commencer par la mise en place du bureau des travaux. 》, a déclaré le Chef du gouvernement en présence des représentants de la majorité et de l’opposition.
Rappellons que, les travaux de la concertation politique qui doivent se dérouler durant 10 jours ont pour but de préparer les élections générales ( élection présidentielle, législatives, locales et sénatoriales) aux lendemain apaisés. Les partis de la majorité et de l’opposition sont représentés par 40 membres chacun. Alain-Claude Bilie-By-Nze et Séraphin Akure-Davain ont été désignés comme co-président du bureau des travaux de la concertation politique. Le premier pour le compte de la majorité, le deuxième pour le compte de l’opposition. Au terme de ces travaux, le 23 février prochain, plusieurs réformes électorales pourraient voir le jour. Reste au gouvernement gabonais et à l’assemblée nationale de s’en saisir ou non.