Visiblement plus préoccupée à porter des critiques peu constructives à l’endroit des différentes actions de l’Exécutif et du gouvernement, l’opposition gabonaise est invitée par le président de la République à « travailler à formuler des idées » capables d’améliorer les conditions de vie des populations plutôt qu’autre chose.
Une pique plutôt méritée
Subtil tacle que celui d’Ali Bongo Ondimba à l’endroit de ses adversaires politiques. Dans un récent entretien à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, le président de la République a en effet adressé une pique aux acteurs de l’opposition gabonaise qui, plus de deux ans après son AVC survenu à Riyad, le prétendentdiminué, voire dans l’incapacité de diriger le pays.
« Je leur conseillerais plutôt de travailler à formuler des idées, à ce qui préoccupe au quotidien la population, et d’avoir une approche constructive », a-t-il lancé à l’endroit de ses détracteurs qui, depuis plus de deux ans, ne se sont focalisés que sur sa santé et rarement sur l’avancée du pays et encore moins sur leur apport en vue de l’amélioration des conditions de vie de leurs compatriotes.
Le chef de l’État estime par ailleurs que, « penser convaincre les Gabonais en se contentant de critiquer et de polémiquer, c’est se fourvoyer complètement ».
Focus sur les réformes
Pour Ali Bongo Ondimba, l’objectif n’est pas le scrutin de 2023. « Il reste encore plus de deux ans avant l’élection présidentielle », rappelle-t-il, disant être « concentré sur l’action, sur les réformes à mener » dans le but de garantir un bien-être et un bien-vivre à ses compatriotes. D’où les nombreux chantiers lancés ces derniers mois, dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation du pays (PAT).
« Je suis le chef de l’État, j’ai assez à penser et à faire. J’ai la lourde charge de diriger le pays et d’achever certains chantiers. J’ai peu de temps à consacrer à autre chose, a fortiori en cette période de crise sanitaire », a-t-il répondu à nos confrères.