Preuve de ce qu’il est totalement remis de l’accident vasculaire cérébral (AVC) survenu à Riad (Arabie Saoudite) deux ans plus tôt, le président de la République a repris cette semaine ses visites de travail sur le plan international. Il est actuellement à Londres (Royaume-Uni) où il a rencontré la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, et le prince Charles, prince de Galles.
Retour gagnant pour Ali Bongo Ondimba sur la scène diplomatique. Plus de deux ans après son AVC survenu à Riad, en Arabie Saoudite, alors qu’il prenait part à un sommet de chefs d’État, le président de la République a repris cette semaine ses visites de travail hors du Gabon. Depuis plus d’un an, son rythme de travail au niveau national était redevenu le même qu’avant ses ennuis de santé qui sont désormais derrière lui. Le rythme soutenu des réformes engagées à son initiative ces derniers mois en dit long sur son état de santé actuel.
Comme une ultime preuve qu’Ali Bongo Ondimba est à nouveau au taquet sur le plan diplomatique, cette semaine en effet, il a effectué des visites de travail à Londres, au Royaume-Uni. Le président de la République y a rencontré de nombreuses personnalités de premier ordre, parmi lesquelles le Prince Charles.
Sur sa page Facebook, ce mercredi 12 mai 2021, le chef de l’État s’est d’ailleurs dit « très heureux et honoré » d’avoir retrouvé le Prince de Galles avec qui il partage une même préoccupation pour la défense de l’environnement, du climat et de la biodiversité.
« Dans ce combat, a-t-il posté, le Royaume-Uni peut compter sur le Gabon qui assumera pleinement ses responsabilités lors de la COP 26. À titre plus personnel, j’ai remercié le Prince de Galles pour le soutien constant qu’il m’a apporté lorsque j’ai traversé, en 2018, une épreuve difficile, aujourd’hui surmontée grâce à Dieu. »
24 heures plus tôt, le mardi 11 mai, le chef de l’État s’est entretenu avec Patricia Scotland, la secrétaire générale du Commonwealth sur la probable adhésion, lors du prochain sommet de cette organisation prévu à Kigali, au Rwanda. Une adhésion qui, estime pour Ali Bongo Ondimba, « serait pour notre pays un tournant historique ».
Autour du Président, certains croient savoir que cette première visite hors de son pays après près de 3 ans n’est que le début d’un programme chargé à l’international.