Au Gabon, les forces de défense et de sécurité pourraient devenir les mieux nanties de l’Afrique subsaharienne, voir même du continent africain, et ce, grâce à la volonté du Président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) qui, vient de procéder à l’amélioration des conditions des militaires en prenant plusieurs mesures majeures visant à gonfler le salaire de ces derniers.
Lors du conseil des ministres qui s’est tenu le 22 janvier dernier, le Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema a pris deux decisions qui vont améliorer les salaires des militaires, policiers et agents de la Sécurité pénitentiaire, une première au Gabon après tant de promesses de l’ancien régime, alors que depuis 2010 un texte instituait une revalorisation des salaires des FDS.
Le Jack pot pour les militaires ?
Ainsi, le premier décret fixe les modalités de versement d’une indemnité de risque aux personnels des forces de défense et de sécurité élargie à la Sécurité pénitentiaire. Sa dénomination : «Indemnité du coup de la libération». Le deuxième projet de décret institue une prime de valorisation des diplômes militaires. Versée uniquement aux titulaires des diplômes militaires, cette prime «vise à motiver et à inciter les personnels des Forces de défense à l’obtention des diplômes militaires». Le but étant de «doter les Forces armées gabonaises d’un personnel qualifié et outillé».
À travers ces deux décrets, le Président de la transition gabonaise entend améliorer significativement les conditions de vie des militaires gabonais qui depuis de nombreuses années se sont toujours contentés du strict minimum.