C’est une énorme bourde que plusieurs médias gabonais ont commis ces dernières heures. Sans prendre le temps de procéder à des vérifications comme le recommande la profession, plusieurs articles de presse ont révélé que l’ex directeur général des forêts, récemment incarcéré a la prison centrale de Libreville pour corruption à été nommé en Italie auprès de l’Ambassade du Gabon lors du conseil des ministres du 7 juin 2022. Il s’agit tout simplement d’une erreur, car les deux hommes portent les mêmes noms et prénoms.
La presse gabonaise a du chemin à faire. Pour preuve, on se demande comment en 2022, on peut encore diffuser des informations sans prendre le temps de procéder à des vérifications auprès des autorités avant toute publication d’articles de presse.
Depuis hier, plusieurs médias gabonais ont révélé que l’ex directeur général des forêts, Ghislain Moussavou, actuellement en prison pour corruption, a été nommé conseiller chargé de la coopération multilatérale au sein de l’ambassade du Gabon en Italie. En réalité cette information est totalement fausse. Il s’agit tout simplement d’une coïncidence troublante car les deux hommes sont des homonymes. L’un est à sans famille pour des accusations de corruption et l’autre a été nommé au poste de conseiller chargé de la coopération Multilatérale à l’Ambassade du Gabon en Italie. Avant sa nomination, Monsieur Ghislain Moussavou, âgé de 43 ans, était plutôt un cadre du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. En ce moment, il est en service à Mouila où il gère un programme du Fonds International de développement rural (FIDA) dans la province de la Ngounié. Ce programme dénommé Projet de développement agricole et rural, phase 2 (PDAR2), consiste pour l’État à soutenir les petits producteurs agricoles et éleveurs en milieu rural. Ledit programme se déploie dans 171 villages de 43 cantons dans trois provinces : la Ngounié, l’Ogooué-Ivindo et le Woleu-Ntem.
« Cette information est erronée et la cabale médiatique y relative sans aucun fondement. Ici, la volonté de nuire est largement au-dessus du besoin de bien informer le public », a indiqué le porte-parole du gouvernement gabonais, Alain-Claude Bilie-By-Nze.