Comme il fallait s’y attendre, les plaintes déposées par le groupement des organisations de la société civile gabonaise contre le Coordinateur général des Affaires présidentielles n’ont pas prospéré. Au terme de l’audition des deux parties, ce vendredi 14 février, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville a décidé de classer sans suite l’affaire, faute d’éléments consistants pour son instruction.
C’est sans surprise que le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville a décidé de classer sans suite l’affaire opposant Noureddin Bongo Valentin à un groupement d’organisations de la société civile gabonaise engagées dans la lutte contre la corruption et le blanchiment des capitaux au Gabon. La décision du parquet a été motivée par l’incapacité des plaignants à présenter des preuves suffisantes censées permettre l’instruction de cette affaire relevant davantage d’un ensemble d’insinuations mensongères à l’encontre du Coordinateur général des Affaires présidentielles.
Au terme de l’audition des deux parties, le procureur n’a en effet pas pu établir la présomption de culpabilité de l’accusé. Les maigres éléments apportés par les quatre plaignants ne pouvaient donc pas lui permettre d’appuyer le dossier devant le juge d’instruction. En somme, les actes de criminalité financière en bande organisée dont le jeune collaborateur du chef de l’État avait été outrageusement accusé n’ont jamais eu lieu.
Rappelons que Noureddin Bongo Valentin s’est présenté en personne devant le procureur pour l’audition des parties. Le jeune collaborateur d’Ali Bongo avait à cœur de montrer qu’il est un justiciable comme tous les autres, et surtout qu’il bénéficiait lui aussi du droit de défendre son honneur devant des accusations aussi graves que celles portées à son encontre.