Le Président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a longuement échangé avec le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC), Baltasar Engonga Edjo’o ce 29 janvier 2024 au palais rénovation. Au menu des échanges entre les deux hommes l’actualité de l’institution ainsi que les questions liées à son fonctionnement.
Une délégation conduite par Baltasar Engonga Edjo’o, Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) a été reçue au palais du bord de mer ce 29 janvier 2024 par le Président gabonais. Cette rencontre qui intervient dans le cadre de la mission circulaire effectuée dans tous les Etats membres de la CEMAC a été l’occasion pour le nouveau Président de la Commission de ladite organisation, d’évoquer avec le Chef de l’Etat l’actualité de l’institution ainsi que les questions liées à son fonctionnement.
« Porté à la tête de la Commission de la CEMAC à l’issue de la 15ème Session ordinaire des Chefs d’Etat de ladite Communauté le 17 mars 2023 à Yaoundé, Monsieur Engonga Edjo’o ambitionne d’élaborer avec la collaboration de tous les Etats membres un plan stratégique qui sera présenté au prochain Conseil des ministres qui se tiendra à Bangui le 24 février 2024. », a indiqué le communiqué de la présidence gabonaise.
Pour rappel, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a été créée en 1994 pour promouvoir l’intégration économique de six pays partageant une monnaie commune, le franc CFA : le Cameroun, la république centrafricaine, la république du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. Ses différentes missions sont : établir une union de plus en plus étroite entre les peuples des États membres pour raffermir leur solidarité géographique et humaine ; promouvoir les marchés nationaux par l’élimination des entraves au commerce intercommunautaire, la coordination des programmes de développement, l’harmonisation des projets industriels ; développer la solidarité des pays membres au profit des pays et régions défavorisés et enfin créer un véritable marché commun africain.