Le 14 avril dernier, on a assisté à un véritable coup de tonnerre au sein du PSD. En effet, plusieurs cadres, élus locaux et départementaux ont claqué la porte du Parti de Maganga Moussavou. Ces derniers ont tous rejoint le parti de la majorité présidentielle, le PDG d’Ali Bongo Ondimba.
Le PSD est en proie à une hécatombe. Les nombreuses demissions des élus de ce parti de l’opposition en sont la parfaite illustration. Parmi ces démissions en cascade, on note celles du député du deuxième siège de la Zadié (Ogooué-Ivindo), Franck Bokamba Ndombi, du maire central de la commune de Mékambo, Juste Omer Ezona, ainsi que des onze élus locaux de cette formation politique. C’est un énorme revers pour Pierre-Claver Maganga Moussavou qui avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2023 quelques jours plus tôt.
Pierre-Claver Maganga Moussavou peut mettre les mains sur la tête, tant les départs de ces élus fragilisent sa formation politique à un an de la prochaine élection présidentielle. Il devra faire sans eux désormais. Les démissions de l’honorable Franck Bokamba Ndombi, le député du 2e siège du département de la Zadié, le maire centrale de la commune de Mékambo et les onze élus locaux et départementaux seraient liés au fait qu’«au fil des années et en plein cheminement politique», ils constatent «avec amertume et regret que le leader du PSD s’est totalement démarqué de ses engagements» et de «la nouvelle vision» du parti. Pour eux, Maganga Moussavou n’a pas respecté ces engagements.
«Considérant nos engagements avec la base électorale, nous militants et élus du PSG de la Zadié, décidons de manière unanime et solennelle ce jour, devant l’histoire, de démissionner du PSD», ont déclaré les élus démissionnaires du Parti Social Démocrate, préférant s’en remettre à la vision politique d’Ali Bongo Ondimba.