Ce mercredi 26 octobre 2022, le Chef du gouvernement gabonais, Rose Christiane Ossouka Raponda a reçu en audience à son cabinet, le Président de l’association pour l’économie africaine et le développement (AFRECO), M. Tetsuro Yano. Les deux personnalités ont abordé les questions liées à l’investissement des entreprises japonaises au Gabon dans plusieurs secteurs.
《 Conformément à la volonté d’ouverture prônée par le Président Ali Bongo Ondimba, mon Gouvernement poursuit une politique de diversification de nos partenariats à l’international.
C’est dans ce cadre que j’ai échangé ce mercredi 26 octobre avec le président de l’Association pour l’économie africaine et le développement (Afreco), M. Tetsuro Yano.
Nous avons évoqué l’augmentation des investissements des entreprises japonaises au Gabon, les opportunités offertes par les crédits carbone ou encore notre coopération avec le Japon sur le plan financier. 》, a indiqué la patronne de la Primature sur sa page Facebook.
Pour rappel, la coopération entre les deux pays date de plus de 50 ans. Au Gabon, le Japon continue d’investir dans des secteurs clés, notamment la santé, l’éducation et l’agriculture.
Zoom sur l’Afreco
Dans les années 1960, de nombreux pays africains sont devenus indépendants et ont essayé d’être économiquement autonomes en utilisant leurs abondantes ressources naturelles. Alors qu’ils exigeaient des investissements et des technologies des autres pays, le Japon connaissait une croissance économique rapide et était attiré par les grandes ressources naturelles africaines.
Dans ces circonstances, l’Association pour le développement économique et le développement de l’Afrique au Japon (AFRECO) a été créée par des cercles politiques et financiers influents en 1970 pour promouvoir la coopération économique entre le Japon et les pays africains.
L’AFRECO doit approfondir les échanges économiques et culturels, nourrir l’amitié entre les pays africains et le Japon et contribuer à la prospérité mutuelle. L’AFRECO se concentre sur la coopération des activités économiques au niveau local et sur la création de projets dans les pays africains qui pourraient avoir des impacts économiques sur le gouvernement japonais et les entreprises.