En panne d’inspiration et n’ayant rien à proposer, l’opposition gabonaise s’est donnée pour mission de faire l’apologie de la xénophobie afin de gagner la sympathie des populations gabonaises. Depuis ces derniers jours, les acteurs de l’opposition multiplient les sorties déplacées visant à semer le trouble au sein de la société, et ce , à deux mois de l’élection présidentielle. Entre manipulations et fake news, son seul projet de société est la division sur fond d’incitation à la xénophobie.
Au Gabon, l’opposition gabonaise a une coutume à la veille de l’élection présidentielle : l’incitation à la xénophobie. Divisée et totalement dépourvue de bon sens, elle surfe sur la xénophobie afin d’influencer l’opinion sur le scrutin à venir. Il est question de faire croire aux gabonais que « le Gabon appartient desormais aux étrangers » pour instaurer un climat de haine, et donc de détestation des naturalisés gabonais qui occupent des fonctions importantes au sein de l’appareil étatique. Des manœuvres d’un autre âge.
Le Ministre de l’environnement, le Pr Lee White en a fait les frais il y a quelques jours. Plusieurs acteurs de la société civile et de l’opposition ont demandé son départ sans fondement légitime, en totale incohérence avec les lois gabonaises. Pour eux, seuls les gabonais de souche sont habilités à occuper des fonctions importantes au Gabon. Une absurdité, surtout quand on sait que les plus grandes puissances du monde se sont développées grâce à la diversité. Les États-Unis en est un grand exemple avec son melting-pot.
Ces différents événements se déroulent sous les yeux de la Haute Autorité de la Communication (HAC) qui, visiblement à bien du mal à agir. Il serait temps que cette entité se saisisse de ce dossier brulant avant que cela prenne de l’ampleur à tel point que le pire puisse se produire.