À la suite de ses échanges, ce lundi 27 juillet, avec les représentants de la direction générale du Groupe Total, le président de la République a réaffirmé son intention de préserver intacte la place de l’industrie pétrolière dans l’économie du Gabon, tout en veillant à la poursuite de sa diversification.
Avec un chiffre d’affaires de 113 millions de dollars au premier trimestre 2020, inférieur de 31% par rapport au premier trimestre de l’année précédente, en raison du de la baisse continue du prix de vente au cours dudit trimestre, le Groupe Total ne continue pas moins de faire partie des opérateurs pétroliers les plus importants au Gabon et avec lesquels les autorités entendent bien poursuivre leur partenariat. C’est sans conteste la preuve de cette confiance mutuelle qu’a donnée Ali Bongo Ondimba ce lundi en recevant en audience des représentants de la direction générale du groupe pétrolier français.
La rencontre entre les deux parties était d’autant plus opportune que celle-ci s’est faite au moment où l’industrie pétrolière mondiale subit les contrecoups de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Le chef de l’État n’entend rien lâcher en dépit de ce contexte. « En cette période difficile, le Gabon continuera à soutenir son industrie pétrolière et veiller à son attractivité et à sa compétitivité », a-t-il assuré sur sa page Facebook au terme de ladite rencontre.
Ali Bongo Ondimba explique en effet que « l’industrie pétrolière conserve un rôle important dans le développement du Gabon à travers la mise en place de stratégies gagnant-gagnant pour notamment créer davantage d’emplois et de valeur ajoutée localement ».
Pourtant, s’il considère que le pétrole reste essentiel à l’économie nationale, il n’entend pas moins poursuivre le processus de diversification lancé depuis quelques années. « Parallèlement, je poursuivrai l’effort de diversification de notre économie qui, chaque année, porte davantage ses fruits », garantit-il.