Après avoir conduit une importante délégation interministérielle dans les provinces du Woleu-Ntem et de la Nyanga, le vice-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s’est entretenu avec la presse nationale. Au cours de cette conférence de presse, Alain-Claude Bilie-By-Nze a invité les acteurs de l’opposition gabonaise à la pondération et à la retenue.
Le porte-parole du gouvernement gabonais s’est indigné des propos de Paulette Missambo, présidente de l’Union nationale (UN), lors de la rentrée politique de son parti, le 27 novembre dernier, à la Chambre de commerce de Libreville.《 C’est un discours qui ne ressemble pas à Mme Missambo. Elle devrait se méfier de son entourage. Car il me semble qu’elle est de plus en plus dans une forme de dérive. L’invective ne mène à rien. Nous n’avons pas besoin d’invectives pour développer un pays. 》, a fait savoir le vice-premier ministre.
Avant de conclure :《 Le gouvernement, sous l’autorité du président de la République, est ouvert à toutes formes de discussions. Les questions électorales sont éminemment politiques. Si l’opposition veut en débattre, elle sait à qui s’adresser. Il y a un garant des institutions, le président de la République. Il faut qu’elle sollicite à le rencontrer. C’est lui seul qui est habilité à instruire le gouvernement. Le gouvernement n’ira à aucune négociation sans la validation du sommet de l’État. 》