Ségolène Royal séjourne actuellement au Gabon où elle prend part à la Semaine Africaine du climat. Si beaucoup saluent la présence de la Présidente de l’ONG « Désir d’Avenir pour la planète », ce n’est pas le cas du quotidien français Libération qui, dans un article a déclaré que Ségolène Royal aurait reçu de l’argent pour prendre part à cette grande messe du climat à Libreville. Des déclarations tout de suite balayées par l’entourage de l’ex ex-ministre et présidente de la COP 21.
Dans un un article intitulé : « Ségolène Royal, la très complaisante invitée spéciale de la Présidence (gabonaise) ». L’ex-ministre et présidente de la COP 21 y est pointée du doigt pour s’être faite rémunérer pour se rendre au Gabon.
« Non, Ségolène Royal ne s’est pas faite payer pour se rendre au Gabon. Elle s’y est rendue dans le cadre de la Semaine africaine sur le climat. Et s’il y a d’autres événements de ce type, elle reviendra au Gabon sans la moindre hésitation et avec un égal plaisir », a réagi un membre de l’entourage de l’ex-ministre française.
Avant d’ajouter : « Ségolène Royal n’a pas besoin de se faire payer pour se rendre au Gabon ou que ce soit ailleurs. Et elle n’a, en l’occurrence, pas été payée […] Ségolène (Royal) est une militante de très longue date de la cause environnementale comme en atteste son parcours. De plus, elle a un attachement particulier à l’Afrique, continent sur lequel elle est née. A deux mois de la COP 27 en Egypte, alors que l’été a été brûlant partout sur la planète, il était tout à fait normal pour elle de se rendre ici, au Gabon, pour cette Semaine africaine du climat ».
La réplique cinglante du camp Royal !
Le camp Royal ne se contente pas de défendre. Il contre-attaque. « Quand Libération parle de se faire payer pour venir au Gabon, il parle d’expérience si ma mémoire est bonne. Qu’il commence donc par balayer devant sa porte ! » Une allusion au fait qu’en 2015, le quotidien avait perçu la coquette somme de 3,5 millions d’euros (près de 2 milliards de francs CFA) pour l’organisation d’un forum aux retombées plus qu’incertaines. Le parquet national financier (PNF) en France avait alors ouvert une enquête. Pierre Fraidenraich, à l’époque directeur opérationnel de Libération et organisateur du forum de 2015, avait présenté sa démission du groupe Altice, la maison mère.