C’est la fin d’un long feuilleton, Sylvia Bongo Ondimba, ancienne première dame du Gabon a été placée sous mandat de dépôt ce 12 octobre 2023. Après une très longue confrontation avec Brice Laccruche Alihanga qui l’a accablé sur tous les plans, celle qui aurait déclaré aux autorités judiciaires gabonaises qu’elle ne serait pas Sylvia Bongo Ondimba mais Sylvie Valentin est désormais une pensionnaire du Gros-Bouquet.
Arrêtée au lendemain du putsch par les militaires gabonais pour malversations financières et imitation de la signature du Chef de l’État, Sylvia Bongo Ondimba était confrontée à l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba ce 12 octobre 2023. Celle qui a profité de l’accident vasculaire cérébral de son époux pour diriger le Gabon et procéder à plusieurs détournements de fonds publics a tenté les choses les plus inimaginables pour échapper aux accusations qui pèsent contre elle. Elle se serait fait remarquer en adoptant le déni de vérité et de personnalité.
Sacrée Sylvia Bongo Ondimba qui, pour échapper aux accusations qui pèsent contre elle, a pratiqué le déni de vérité et de personnalité. En effet, devant les autorités judiciaires elle a déclaré haut et fort qu’elle ne serait pas Sylvia Bongo Ondimba mais Sylvie Valentin. De plus, elle a également avancé devant les magistrats que les biens recensés en son nom lui auraient été remis en 2018 après l’accident vasculaire cérébral d’Ali Bongo Ondimba. Aujourd’hui dans de sales draps, elle réfute cette héritage illicite qui se serait constitué sur le vol dans les caisses de l’État gabonais.
Mais ce qui a complètement choqué les personnes présentes à cette confrontation, c’est le fait que l’ancienne première dame dit ne pas être de nationalité gabonaise mais française . Une déclaration étonnante qu’elle a très vite changé sous l’avalanche des arguments des avocats de Brice Laccruche Alihanga qui ont indiqué son vote le 26 août dernier. Au Gabon la loi est claire, il faut être de nationalité gabonaise pour prendre part au vote.