Difficile de savoir qui est derrière le FGIS, tant celui qui est à la tête de cette institution est un bosseur discret. Les rares fois où sont nom est cité dans la presse c’est lorsque le Fonds Gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) qu’il dirige depuis bientôt 3 ans est la manœuvre pour la création d’un énorme projet. La petite quarantaine, Akim Daouda a tout pour plaire. Pour Jeune Afrique, il est un manager hors pair.
Un parcours de jeune premier !
Akim Daouda a un parcours universitaire de rêve. Décrit par ses proches comme un homme brillant, il a fréquenté les meilleurs universités du monde. Il est diplômé de l’Université de Westminster à Londres, de Skema Business School à Nice et de l’Université de Concordia à Montréal. À 40 ans seulement, il a un CV long comme un bras. Il est également Président du Conseil d’administration de l’union gabonaise de banque, membre du conseil consultatif de la communauté des Young Global Leaders et du conseil de direction du centre d’études africaines de l’Université de Harvard.
Commercialiser 90 millions de crédits carbone : le grand défi d’Akim Daouda
Au Gabon, les grands hommes ont de grands défis. C’est le cas d’Akim Daouda qui a pour mission de gérer la commercialisation de 90 millions de crédits carbone. Selon Jeune Afrique, ces actifs représentent la plus grande émission d’obligations vertes en Afrique subsaharienne. Ils sont calculés sur la base des émissions absorbées par les arbres de la forêt du bassin du Congo, qui équivaut à environ 90% de la superficie du Gabon.
Un portefeuille de plus de 100 investissements à gérer au FGIS
Depuis qu’il a pris la tête du FGIS en 2020, Akim Daouda a multiplié les investissements de l’État gabonais. Aujourd’hui, il a la lourde responsabilité de gérer un portefeuille de plus de 100 investissements issus de différents secteurs d’activité. Rappelons que, le gestionnaire de fonds publics a , depuis 2012 , la responsabilité de superviser les actifs du fonds souverain du Gabon et les participations non attribuées du portefeuille de l’État.
L’homme qu’il faut à la place qu’il faut : les chiffres parlent pour Akim Daouda !
En 2020, lorsque Akim Daouda a été nommé en conseil des ministres directeur général du FGIS, les caisses de cette institution étaient renflouées à hauteur de 230 milliards de FCFA. Fin 2021, cette somme a augmenté de plus de 40%, passant ainsi à 330 milliards de FCFA. Pour un conseiller du Président gabonais, cette augmentation résulte des retours sur investissements, et du regain de confiance de l’État envers le FGIS et son jeune directeur.