Ce jeudi 15 juin 2023, le porte-parole du gouvernement gabonais, Rodrigue Mboumba Bissawou a tenu un important point de presse. Plusieurs points ont été abordés par le membre du gouvernement, notamment celui inhérent à la grève des magistrats qui paralyse actuellement le système judiciaire de notre pays. Le Ministre de la Communication n’a pas manqué d’évoquer les efforts et les actions du gouvernement en vue de répondre aux revendications des magistrats avant d’inviter ces derniers à plus de responsabilité.
Face à la presse, comme à son habitude, toujours aussi lucide et méticuleux, c’est avec beaucoup de répartie que le porte-parole du gouvernement, Rodrigue Mboumba Bissawou a abordé la question liée à la grève des magistrats au Gabon. Un mouvement qui crée une paralysie totale du système judiciaire.
Rodrigue Mboumba Bissawou a tenu à signifier que le gouvernement n’était pas sourd aux revendications des magistrats. Pour preuve, il a cité la satisfaction de certaines revendications, comme la dotation en moyens roulants aux chefs des juridictions, la régularisation des situations administratives dont le processus est en cours et la dotation des toges aux magistrats. Des tenues qui seront livrées lors de la prochaine rentrée judiciaire.
S’agissant de l’adoption du statut des magistrats qui semble être le point principal de la revendication, le porte-parole du gouvernement a présenté la masse salariale des magistrats. Celle-ci semble s’élever à 14 milliards de francs CFA par an. Il se trouve que les magistrats voudraient une hausse de 24 milliards de francs CFA par an. Ce qui ferait flamber la masse salariale à un montant de 38 milliards de francs CFA. Un montant que le gouvernement gabonais ne pourrait pas soutenir en raison de la situation économique du pays et des réformes financières engagées.
Le statu quo ne profite à personne. C’est dans cette optique que le membre du gouvernement a invité les magistrats à plus d’ouverture afin de trouver une sortie de crise.