En sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), le président de la République gabonaise a invité ses homologues à œuvrer en faveur de la matérialisation de l’intégration souhaitée par les populations de la sous-région pour un développement harmonieux profitable à tous.
A l’occasion de la célébration cette année de la première édition de la Journée de l’Intégration régionale de l’Afrique centrale, Ali Bongo Ondimba a prononcé un discours de circonstance dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 octobre 2020. S’appuyant sur le thème « La CEEAC, à la croisée des chemins, vers l’intégration de l’Afrique centrale », le président de la République a invité ses homologues à voir plus grand en rendant effectives sur le terrain les réformes entreprises ces dernières années, qui visent l’amélioration du bien-être des populations de la sous-région.
« Nous devons plus que jamais garder à l’esprit notre volonté de faire de la CEEAC, un espace de paix, de prospérité et de solidarité », a-t-il rappelé, estimant en sa qualité de président en exercice de la CEEAC que cette Journée de l’Intégration régionale « devrait nous amener à résolument tourner nos regards vers un horizon meilleur, afin de nous engager vers l’Intégration régionale que nous voulons ».
Pour le leader gabonais, 37 ans après sa création dont l’objectif était de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement dynamique et équilibré des États, la CEEAC doit plus que jamais examiner les manquements liés à l’intégration voulue par ses Pères fondateurs. En effet, si des progrès ont été enregistrés ces dernières années comme celui lié à la création d’un Exécutif à l’architecture plus moderne, ceux-ci demeurent toutefois en deçà des attentes des populations, au regard des capacités et des ambitions de la Communauté.
La CEEAC à la croisée des chemins
« La CEEAC est désormais à la croisée des chemins. En effet, l’avenir de nos États sera déterminé par les décisions que nous prendrons aujourd’hui. Oui, et je le dis avec force, nous sommes à la croisée des chemins. Pour ma part, la seule voie capable de rendre effective l’intégration de l’Afrique Centrale, est celle favorisant la construction d’une communauté de destin solidaire pour les Peuples de notre Région », a indiqué Ali Bongo Ondimba, non sans demander à la Commission de la CEEAC « d’œuvrer à la matérialisation de la devise et de l’hymne de la Communauté ».