À l’occasion du Conseil annuel de la magistrature qu’il a présidé ce mardi 4 août 2020, le chef de l’État a invité les hauts responsables du secteur Justice à exercer leurs fonctions dans le respect des valeurs d’équité, mais à faire également preuve de fermeté à l’égard de tous les Gabonais.
Annoncé la veille, le Conseil supérieur de la magistrature s’est tenu ce mardi 4 août au palais présidentiel, à Libreville. Présidées par Ali Bongo Ondimba, ces assises annuelles ont porté « essentiellement sur le fonctionnement des différentes entités judiciaires et la nomination de leurs responsables dans le strict respect du statut des magistrats », rapporte la Communication présidentielle dans son communiqué de presse.
À l’occasion de ce Conseil, le président de la République a en effet tenu à rappeler à tous et à chacun des participants ses responsabilités et les raisons du choix porté sur leur personne. Le chef de l’État s’est davantage attardé sur l’exercice de leurs fonctions au quotidien. Un exercice qu’il veut irréprochable, mais surtout au service de tous les Gabonais, sans distinction.
Aussi, au terme dudit Conseil, Ali Bongo Ondimba a-t-il rappelé à ses interlocuteurs « la nécessité de pratiquer une justice ferme et équitable pour tous les Gabonais ». Il n’a pas manqué de réaffirmer le rôle de la justice dans la consolidation de l’État de droit, le respect des libertés fondamentales et la protection des populations, informe ses collaborateurs.
Peu avant la tenue effective de ce Conseil supérieur de la magistrature, le chef de l’État a tenu à recevoir en audience Antonnela Ndembet épouse Damas (ministre de la Justice), René Aboghé Ella, Gilbert Ngoulakia et Jean Jacques Oyono, respectivement président du Conseil d’État, et premiers présidents de la Cour des comptes et de la Cour de cassation