Récemment naturalisée ivoirienne après avoir occupé plusieurs postes de haute responsabilité au Gabon, l’ancien Modérateur de la République assure n’avoir commis aucun crime, d’autant plus que la binationalité est reconnue dans son pays d’origine.
À 66 ans, Laure Olga Gondjout a choisi de changer, ou du moins de s’ajouter une nouvelle nationalité. Depuis le 28 février dernier, en plus de conserver sa nationalité gabonaise, elle est désormais une citoyenne ivoirienne. Il va sans dire que l’information révélée en fin de semaine dernière par Jeune Afrique a fait l’effet d’une bombe au Gabon d’où elle est partie depuis quelques années après avoir exercé en tant que Modérateur de la République.
Mais avant, Laure Olga Gondjout a occupé de hautes fonctions et a été soumise à d’importantes responsabilités. Elle a en effet été plusieurs fois ministre et même secrétaire générale de la présidence de la République. Beaucoup à Libreville accueillent sa naturalisation comme une trahison. Pourtant, l’intéressée s’en défend vivement, d’autant plus que la binationalité est reconnue dans son pays d’origine.
«Je n’ai commis aucun crime», affirme la fille du 1er président de l’Assemblée nationale du Gabon après l’Indépendance du pays.
Installée en Côte d’Ivoire depuis 2018, Laure Olga Gondjout a créé un cabinet de consulting. Après près de 30 ans aux hautes fonctions administratives au Gabon, son carnet d’adresses est plutôt bien rempli, qui lui permet de mener à bien ses nouvelles affaires.