Dans une tribune produite à l’occasion de la célébration, le 17 avril, de la Journée de la femme gabonaise, la Première Dame assure que la gent féminine est indissociable du développement économique de notre pays. Aussi, réclamant la place de celle-ci aux côtés des hommes, Sylvia Bongo Ondimba exhorte à ne pas « laisser la Covid-19 annuler des décennies de progrès pour les droits des femmes ».
Pas de progrès sans implication de la femme !
Le pays fait face depuis plus d’un an à la pandémie du coronavirus. Dans cette crise où tout semble orienté vers la seule préservation de la croissance de l’économie nationale, plusieurs ONG ne manquent pas de tirer la sonnette d’alarme pour éviter de faire passer certaines catégories de personnes au second, voire au dernier plan. Or, il a souvent été de coutume qu’en temps de crise les femmes soient les « sacrifiées », notamment par le dénie de leurs droits. Une éventualité que Sylvia Bongo Ondimba refuse vivement dans une tribune publiée ce vendredi 16 avril 2021 dans le quotidien L’Union.
À l’occasion de la célébration ce samedi de la Journée de la femme gabonaise, la Première Dame estime que « le Gabon ne doit pas laisser la Covid-19 annuler des décennies de progrès pour les droits des femmes ». D’autant que, selon elle, « la dynamique transformationnelle de notre pays ne pourra se faire si l’on ne reconnaît ni n’intègre le rôle primordial que les femmes jouent et ont à jouer dans la croissance économique du Gabon ».
Or, rappelle-t-elle, face à la Covid-19, les femmes se retrouvent « en première ligne : infirmières, soignantes, commerçantes, volontaires et bénévoles… Au front pour lutter contre la maladie, au front pour remplir les services essentiels, au front aussi au sein des foyers pour assurer la continuité de l’éducation, l’attention et le soin aux aînés. Dans nos villes comme dans notre Gabon profond, les Gabonaises n’ont cessé de le démontrer : elles sont prêtes à apporter leur pleine contribution au développement de notre pays ».
Profiter de la crise pour faire mieux
Pour Sylvia Bongo Ondimba, la crise actuelle ne doit pas être prétexte à laisser les femmes de côté. « Bien au contraire, la crise que nous traversons doit constituer pour nous le sursaut tant attendu pour renforcer la protection et le rôle de celles qui peuvent contribuer à réinventer nos vies et favoriser l’émergence d’un Gabon plus fort, plus solidaire, plus respectueuse des droits individuels et collectifs », exhorte-t-elle.
La Première Dame regrette par ailleurs qu’aujourd’hui, au Gabon, « les femmes soient encore victimes de multiples discriminations en matière d’accès au financement et à l’emploi, malgré de nombreux progrès, notamment législatifs, enregistrés dans notre pays » ces dernières années.