Inaugurée, jeudi 15 avril, par le président de la République, la station de potabilisation d’eau de Ntoum permettra d’améliorer de façon considérable la desserte dans plusieurs quartiers au nord, au centre et au sud de la capitale. 190 000 personnes seront impactées, a précisé Ali Bongo Ondimba.
36 000 m3 par jour
Libreville et ses quartiers nord, centre et sud connaîtront une nette amélioration dans leur accès à l’eau potable. L’ayant officiellement mis en service jeudi, le président de la République a notamment précisé que la station de potabilisation d’eau deNtoum permettra de fournir jusqu’à 36 000 m3 d’eau par jour. Ce qui, assure-t-il, « permettra de réduire significativement et immédiatement le déficit quotidien de fourniture en eau de Libreville ».
« Grâce à sa capacité de production de 36 000 m3 d’eau par jour, cette installation permettra d’approvisionner jusqu’à 32 500 foyers en eau potable, soit 190 000 personnes », précise Ali Bongo Ondimba dans un post sur sa page Facebook, précisant que ce changement s’opérera « très bientôt ».
5,7 milliards de FCFA pour améliorer les conditions de vie
Au lendemain de la mise en service de la station de potabilisation d’eau de Ntoum, le chef de l’État a réaffirmé sur le même réseau social que cette installation répond à un but précis : l’amélioration des conditions de vie des Gabonais. « Améliorer votre quotidien demeure et demeurera toujours mon absolue priorité », a-t-il en effet réitéré ce vendredi 16 avril 2021.
La veille, Ali Bongo Ondimba avait par ailleurs précisé que l’infrastructure a été construite pour un coût global de 5,7 milliards de FCFA. C’est dire qu’en dépit de la crise multiforme actuelle, les autorités n’entendent pas lésiner sur les moyens pour garantir le bien-être des populations.
Le chef de l’État a d’ailleurs promis que les populations de Libreville et ses environs bénéficieront désormais d’« une alimentation régulière en eau potable et à un prix très accessible pour tous ».
« Il s’agit d’une avancée majeure dans l’amélioration de la vie quotidienne des Gabonaises et des Gabonais », estime le Président.