Au Gabon , les prix de plusieurs produits de première nécessité ont presque doublé au cours de ces derniers mois sans explications apparentes. Les populations qui subissent ces augmentations ne savent plus vers qui se tourner. La vie n’a jamais été autant chère partout dans le pays. Face à cette situation, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), a décidé d’agir via son Ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi qui, a récemment réuni plusieurs acteurs afin de trouver des solutions visant à contrer l’envolée des prix.
Le gouvernement ne baisse pas les bras
La bouteille d’eau Andza de 1,5L qui passe de 600 à 700 fcfa sans explications, voici une preuve palpable que la vie devient de plus plus chère au Gabon. Face à cette flambée des prix sans précédent, le Ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi a décidé de prendre le taureau par les cornes. Pour ce faire , il a présidé une réunion ce lundi 5 février 2024 à laquelle ont pris part la ministre du Commerce, des PME/PMI, chargée des Activités génératrices de revenus, Parfaite Amouyeme Ollame, ainsi que des représentants des opérateurs économiques de la chaîne des prix et des associations des consommateurs.
Les gabonais tirent le diable par la queue
Il y a trois ans, avec une somme bien précise, une famille pouvait tenir jusqu’à la fin du mois en s’alimentant sans stress. Aujourd’hui, c’est le stress alimentaire dans la majorité des foyers où il faut très souvent recourir au système D pour se nourrir jusqu’à la fin du mois. C’est la faute à la vie chère et à la tendance inflationniste qui prennent d’assaut les marchés. Les prix des denrées alimentaires, des produits de première nécessité et des services essentiels ne cessent de croître. Les ménages sont dans l’impasse en permanence sans que personne ne leur explique pourquoi on en arrive là.
Lors de cette réunion, il était question de mettre en place des mesures concrètes permettant de soulager les ménages qui tirent le diable par la queue.
Des mesures cruciales
La révision de la mercuriale a été mise en avant en raison de son obsolescence et de son influence directe sur la fixation des prix. De plus, l’application rigoureuse des recommandations issues des précédentes assises sur la lutte contre la vie chère a été soulignée comme étant cruciale. Enfin, la question de la parafiscalité et son impact sur les prix des produits de première nécessité a été abordée, plaidant ainsi en faveur d’une réforme structurelle. Au terme de cette réunion, le patron du ministère de l’Économie a réaffirmé l’engagement prioritaire du gouvernement de la Transition dans la lutte contre la vie chère. Il a exhorté chaque acteur à redoubler d’efforts pour relever ce défi complexe, tout en reconnaissant que des solutions immédiates ne sont pas toujours évidentes.