Le Ministre du Pétrole, Marcel Abeke prend actuellement part à la Semaine africaine de l’énergie 2023, «Africa Oil Week», à Cape Town en Afrique du Sud qui se déroule du 11 au 13 août. Lors de sa prise de parole, il a tenu à rassurer les investisseurs sur le climat des affaires, mettant en avant la stabilité politique et sociale qui prévaut au Gabon, nonobstant la prise de pouvoir du CTRI depuis le 30 août dernier. Le membre du gouvernement a également vanté le sous-sol de son pays particulièrement riche ressources naturelles.
«Notre pays est en pleine mutation, en pleine restauration et en pleine transformation. Nous avons un potentiel énorme dans les domaines pétrolier et gazier et une stabilité politique et sociale qui n’est plus à démontrer. Nous sommes engagés à offrir à tous ceux qui souhaitent venir investir chez nous, des conditions optimales qui permettront le développement de leurs activités tout en garantissant nos propres intérêts», a déclaré le ministre du Pétrole, Marcel Abeke. Pour lui, les derniers événements politiques n’ont pas pu remettre en cause l’activité pétrolière et gazière au Gabon, mais, au contraire renforcé.
Attirer plus d’investisseurs dans ce secteur majeur au Gabon
Placé sous le thème «maximiser les ressources naturelles de l’Afrique dans la transition énergétique mondiale», la Semaine africaine de l’énergie 2023, «Africa Oil Week», qui se tient à Cape Town en Afrique du Sud ou plus de 50 ministres et responsables gouvernementaux sont mobilisés aux côtés des investisseurs mondiaux de l’industrie est un véritable tremplin pour le Gabon.
Les missions de Marcel Abeke et la délégation qu’il conduit sont nombreuses : Stimuler les investissements et parvenir à conclure des accords avec les dirigeants mondiaux de l’industrie pétrolière et gazière.
«Au-delà de la mise en valeur de nos blocs pétroliers, déjà disponibles, notre ambition est de relancer l’exploration pétrolière, aussi bien sur terre qu’en mer en vue du renouvellement de nos réserves. Dans cette optique, un ensemble de mesures ont été adoptées, notamment : la réduction drastique du bonus de signature qui devra désormais correspondre à un montant symbolique, proche des frais de dossier ; l’aménagement (…) de mécanismes permettant de laisser plus de souplesse aux investisseurs, en ce qui concerne les coûts d’achat des données considérés parfois prohibitifs ; l’encouragement des processus de négociation de gré à gré, prévus par le Code des hydrocarbures, en incitant les investisseurs potentiels à manifester directement leur intérêt auprès de l’administration (…), mais également le développement d’appels d’offres ciblés, destinés à un nombre restreint et préalablement identifié d’opérateurs», a fait savoir le ministre.