Le 24 février dernier, c’est via une conférence de presse téléphonique que les Conseillers Afrique et technique aux Affaires globales d’Emmanuel Macron, Franck Paris et Josué Serres ont tenu à expliquer les enjeux du One Forest Summit qui va se dérouler à Libreville les 1er et 2 mars prochain. Consacré aux bassins forestiers du Congo, de l’Amazonie et de l’Asie, cette grande messe sur l’environnement permettra de lever au moins 30 milliards de dollars pour la rémunération des pays mettant en œuvre les bonnes pratiques en matière de protection des écosystèmes et des forêts. Ainsi, le sommet sur les forêts Coprésidé par Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron se présente comme une «vaste opportunité» pour des solutions durables à la conservation et à la préservation des bassins forestiers du monde.
Les deux conseillers Afrique et technique aux Affaires globales du Président de la République Française, Franck Paris et Josué Serres ont apporté plusieurs éclaircissements sur les enjeux du One Forest Summit. Cela c’est fait au cours d’une conférence téléphonique accordée aux journalistes gabonais et étrangers des pays où Emmanuel doit se rendre du 1er au 5 mars prochain.
Pour Josué Serres, ce sommet offre l’opportunité de trouver un accord entre les pays du bassin du Congo et la communauté internationale. Ce bassin forestier faisant face à des menaces de tous genres. Sur la question du choix du Gabon, Franck Paris explique que «la France et le Gabon partagent la forêt dans leur ADN». Mieux, le pays s’est illustré par son leadership et ses initiatives précurseurs en matière de protection de l’environnement. Loin de la politique, dit-il, le One Forest Summit arrive avec «une logique partenariale financière, économique, …», d’où la présence de la délégation «très robuste» devant arriver au Gabon et dans laquelle figure le délégué de l’Union européenne, les acteurs du monde financier et les grandes organisations internationales, à l’exemple de l’Unesco.
La tenue de ce sommet vise à lever au moins 30 milliards de dollars pour le financement de la biodiversité en rémunérant les pays mettant en œuvre de bonnes pratiques pour protéger les écosystèmes et les forêts en particulier.