Le Gabon a retrouvé son droit de vote à l’ONU. Les autorités gabonaises ont effectué les versements nécessaires pour ramener leurs arriérés pour les deux années complètes écoulées (2021 et 2022) de 61 686 dollars, soit 37 millions de FCFA, une somme qui est en dessous du montant exigé.
Le 6 mars dernier, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Csaba Kőrösi a annoncé que le Gabon, le Liban, et le Soudan du Sud avaient réduit leurs arriérés au budget ordinaire de l’Organisation des Nations unies en dessous du montant spécifié dans la Charte des Nations Unies pour rétablir leurs droits de vote dans l’organe mondial de 193 membres, laissant le Venezuela comme le seul pays interdit de vote.
«J’ai l’honneur de vous faire savoir que le Gabon et le Soudan du Sud ont effectué les versements nécessaires pour ramener leurs arriérés en deçà du montant calculé selon l’article 19 de la Charte des Nations Unies», a déclaré le 7 février dernier le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans une correspondance adressée à son collaborateur président de l’Assemblée générale.
Privé de vote jusqu’à ce mois de mars pour défaut de paiement de ses cotisations au sein de l’ONU comme l’impose l’article 19 de la Charte des Nations Unies 《 un membre de l’Organisation des Nations unies qui est en retard dans le paiement de ses contributions financières à l’Organisation n’a pas droit de vote à l’Assemblée générale si le montant de ses arriérés est égal ou supérieur au montant des contributions dues par lui pour les deux ans 》, le Gabon est désormais en règle et peut à nouveau se faire entendre dans les urnes à l’ONU.