Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet civil de l’ancien président déchu par l’armée gabonaise le 30 août dernier a retrouvé la liberté il y’a quelques jours après avoir été « embastillé » durant 4 ans à la prison centrale de Libreville par une justice, dit-il « instrumentalisée » par Sylvia Bongo Valentin et son fils Noureddin Bongo. Il a accordé une interview à plusieurs médias nationaux depuis sa luxueuse résidence à Akanda où pour la première fois il donne les raisons de sa descente aux enfers orchestrée par les Bongo-Valentin. Une histoire d’argent, de pouvoir et de succession.
Depuis qu’il est libre, Brice Laccruche Alihanga est la star des réseaux sociaux. L’ancien collaborateur d’Ali Bongo Ondimba est partout sur la toile. Sur les photos avec ses proches ou ses soutiens qui ne l’ont jamais lâché, il s’affiche tout sourire et très amaigri. Face à la presse à qui il a accordé une interview exclusive, BLA est longuement revenu sur les raisons de son incarcération à sans famille. Pour lui, il a été victime de la colère et de l’irresponsabilité de Sylvia et son fils Noureddin.
Les raisons de sa descente aux enfers !
« La raison pour laquelle j’ai été mis au secret durant 4 années est toute simple et limpide. Elle tient en 3 points.
Le premier point, c’est qu’à un moment donné je me suis opposé à la gabegie galopante de l’ancienne première dame et de son fils ((Sylvia Bongo et Noureddin Bongo, NDLR)
Le 2ème est qu’au vu de l’état physique de l’ancien chef de l’Etat (Ali Bongo Ondimba, ndlr), j’ai suggéré à plusieurs reprises, dont une de trop, qu’il puisse se mettre en retrait de la vie politique et se reposer. Ce fut ma deuxième erreur. Je dirai pour simplifier le 2ème clou planté sur ma croix.
Le 3ème et dernier point est que je me suis opposé avec force à la volonté affirmée de l’ancienne première dame et son fils de prendre le pouvoir au Gabon et ce par tous les moyens possibles. D’ailleurs vous noterez que les récents événements d’août 2023 ont confirmé que j’étais quelque part dans le vrai. Tout ceci est derrière moi. », a-t-il indiqué aux médias présents à son domicile.
Une interview glaçante qui nous apprend davantage sur les plans funestes et la gabegie financière de Sylvia Bongo et son fils, tous deux incarcérés à la maison d’arrêt du Gros-Bouquet.