Sur le plan économique et financier, le Gabon est sur la bonne voie et ce n’est pas n’importe qui, qui le dit , c’est le Fonds monétaire international (FMI) qui l’affirme ! En effet, c’est notre confrère de Jeune Afrique qui a récemment publié un article très lumineux sur ce sujet. Dans cet article, le média panafricain donne les raisons pour lesquelles le FMI est confiante à l’égard de la situation économique et financière du Gabon. Ci-dessous, nous vous livrons le contenu de cette analyse.
Dans le détail, les nouvelles données macroéconomiques du Gabon, rendues publiques par le Fonds à l’occasion de cette revue, montrent une réelle amélioration des grands équilibres budgétaires et des prévisions de croissance.
Il y a un an, l’institution dirigée par Kristalina Georgieva prévoyait un déficit budgétaire à hauteur de -3,5 % du PIB pour l’année 2021 et n’anticipait un retour à l’équilibre qu’en 2024 (+0,4 %). Selon les nouvelles estimations, le déficit a été plus modéré l’an dernier (-1,8 %) et l’État devrait retrouver l’équilibre dès cette année (+0,9 %) pour un net excédent l’an prochain (+3,2 %).
« La hausse des prix du pétrole a contribué à renforcer les positions budgétaire et extérieure et à réduire la dette publique », note pour sa part l’institution multilatérale. Les recettes pétrolières ont atteint 8,5 % du PIB hors pétrole en 2021, quand le FMI et Libreville tablaient initialement sur 6,8 %. Dans le même temps, les dépenses et prêts nets ont été de 1 point de pourcentage en-dessous des attentes.
Peu de nouveaux emprunts
« Il y a eu beaucoup de remboursements de dette et peu de nouveaux emprunts. Or, le service de la dette absorbe quasiment 40 % des recettes collectées », explique à Jeune Afrique un haut cadre de l’administration publique gabonaise.
Anticipée au niveau inquiétant de 74,7 % à la fin de l’année dernière et de 72,2 % en décembre 2022, la dette publique est restée en dessous de deux tiers du PIB l’an dernier et devrait progressivement reculer à la moitié de la production nationale en 2023, selon les nouvelles statistiques du Fonds.