La question de l’éducation a toujours occupé une place de choix au rang des préoccupations des plus hautes autorités du pays, au rang desquelles le Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Tout au long de ses 10 ans de magistère, Ali Bongo Ondimba n’a eu de cesse d’exprimer l’urgence de l’adaptation du système éducatif national au contexte global actuel, défini par une exigence de compétence et d’adaptabilité que porte en elle la notion d’adéquation formation – emploi. L’on pourrait résumer les points forts de la politique mise en œuvre par le Président de la République dans ce secteur en trois points.
L’organisation des examens.
Pour ce qui est de l’organisation des examens, l’on notera qu’un effort particulier a été fourni, consistant dans le règlement total de la dette relative aux vacations 2016-2017. Une démarche qui vise à prendre en compte les revendications des personnels enseignants, agents incontournables de la bonne marche de l’éducation nationale.
Sur le plan de la formation.
L’adaptation du système éducatif gabonais aux exigences de l’heure suppose la révision des contenus pédagogiques en vue de leur cohérence face aux besoins du développement économique national. C’est ainsi qu’une vaste réforme a été engagée depuis 2016, avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Poursuivie jusqu’en 2018, cette démarche dans laquelle s’inscrit la task-force sur l’éducation, aboutit à une phase d’expérimentation dans les établissements pour l’année en cours.
Par ailleurs, la vision présidentielle prévoit qu’un accent particulier soit mis sur la formation des conseillers pédagogiques, qui jouent un rôle important dans l’avenir académique et professionnel des apprenants.
Quels investissements?
L’ambition de réorganiser le secteur éducatif pour le mettre au diapason international nécessite des investissements conséquents.
Ces investissements ont permis la rénovation de 868 salles de classe en 2018. 4 000 autres salles de classe étant en cours de rénovation.
Par ailleurs, l’introduction de l’informatique dans les apprentissages, à l’heure de la digitalisation résolue des modes de production à l’échelle planétaire, n’est pas en reste. Pour preuve, il a été procédé à la construction de 30 salles informatiques ; 76 autres devant être livrées dans les mois à venir.
Alors que le Chef de l’État déplorait lui-même le caractère « sinistré » de l’éducation au Gabon, à l’occasion d’un discours à la Nation, il convient de saluer les efforts consentis et d’appeler à une mobilisation permanente des efforts sur cette question cruciale pour l’avenir du pays.