Ce lundi 4 octobre 2021, le président de la République a pris part, au palais de justice de Libreville, à la rentrée judiciaire de l’année 2021-2022 en compagnie de la Première ministre. À cette occasion, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Ali Bongo Ondimba a officiellement installé les chefs de juridictions promus trois semaines plus tôt.
C’était jour de rentrée au palais de justice de Libreville ce lundi. Comme le prévoit la tradition, et en sa qualité de garant des institutions, Ali Bongo Ondimba a pris part à l’audience solennelle marquant le redémarrage des travaux dans les cours et tribunaux du pays. Deux jours plus tôt, le chef de l’État avait présidé une réunion extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature.
Si le premier objectif de cette rencontre tenue le samedi 2 octobre au palais du bord de mer était lié à l’organisation de la rentrée judiciaire 2021-2022, celle-ci visait également à trouver un remplaçant à Charlotte Mpaga, la procureure générale près la Cour des comptes de Libreville décédée le 12 septembre dernier. Le but étant, selon la présidence de la République, de garantir «un meilleur fonctionnement de la justice ».
Ce lundi, en compagnie de la Première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda et des présidents de diverses institutions, le président de la République a donc procédé à l’installation officielle de certains promus de la réunion ordinaire du CSM tenue en septembre dernier, conformément aux dispositions des articles 12 du statut des magistrats, 11 et 25 de la loi organique n°11 /94 du 17 septembre 1994 relatifs à la Cour des comptes, lesquels régissent l’installation du procureur de la Cour des comptes.
Il s’agissait notamment du premier président de la Cour des comptes René Aboghé Ella et de Joseph Mouguiama, Procureur général près la Cour des comptes nommé le week-end dernier.
