Si beaucoup, y compris parmi les collaborateurs du chef de l’État et certains de ses soutiens politiques avaient montré quelques doutes à la suite de sa nomination, il y a un an et demi, le Coordinateur général des affaires présidentielles a depuis montré qu’il était à la hauteur de la confiance placée en lui par le président de la République. En témoignent les résultats issus des taskforces et l’aboutissement des différents chantiers d’infrastructures placés sous sa responsabilité.
Des résultats en moins de 24 mois
Certains auraient pu penser le contraire, mais Noureddin Bongo Valentin n’a pas encore totalisé 24 mois à son poste de Coordinateur général des affaires présidentielles. Nommé en décembre 2019, le jeune collaborateur du président de la République a déjà passé 17 mois à son poste. Pourtant, les résultats enregistrés dans le cadre des missions qui lui sont dévolues sont déjà nombreux, au point qu’une partie de l’opinion nationale estime que son action est plus marquante que celle du gouvernement tout entier.
En moins de deux ans, en effet, est parvenu à régler les problèmes qui perduraient depuis des décennies, avec un impact dommageable pour le développement du pays. C’est notamment le cas du phénomène de la corruption représentée, entre autres au sein de l’administration par les surfacturations. Placés sous sa responsabilité, les travaux relatifs à la taskforce sur la dette intérieure du Gabon constitueront pour longtemps un exemple de la réussite du CGAP dans le cadre de ses missions. Grâce à son implication personnelle, le pays est parvenu à faire une économie de 400 milliards de FCFA. Une chose rare !
C’est d’ailleurs grâce à cet argent qu’a été rendu possible le lancement de plusieurs chantiers d’infrastructures dans le pays, notamment avec la construction des centres de formation professionnelle de Mvengue dans la province du Haut-Ogooué, de Ntchengue dans la province de l’Ogooué-Maritime. Des chantiers qui sont en cours, tout comme ceux liés à la réhabilitation et à la rénovation des établissements (lycées, collèges, universités), tous placés sous sa supervision, à l’instar des travaux à l’UOB dont il a lui-même pu constater l’avancée la semaine dernière.
La preuve de la compétence
Depuis un an et demi environ, le CGAP est parvenu à faire aboutir la totalité des chantiers qui lui ont été confiés par le président de la République. Ceci est d’autant plus vrai que les voiries visitées, il y a quelques mois par le chef de l’État et pour lesquelles le gouvernement avait été blâmé, sont en voie de réhabilitation.
Pour beaucoup, ces résultats sont loin d’être un hasard. Ses compétences sont avérées. Ali Bongo Ondimba, son patron, ne disait-il pas de lui en mars dernier qu’il était « extrêmement compétent » ? Dans une interview à Jeune Afrique, le chef de l’État avait en effet affirmé à son sujet que «[Noureddin Bongo Valentin] a également une vision très affirmée du développement du Gabon à long terme, un regard très actuel et une sensibilité particulière sur une série de sujets tels que la formation professionnelle, la lutte contre les inégalités, la protection de l’environnement ». Et il n’a pas encore tout révélé de son savoir-faire.