Quelques jours après avoir été informé de la détresse d’une femme dont la fille a accouché à Port-Gentil d’un enfant souffrant d’hydrocéphalie, le cabinet du Coordinateur général des Affaires présidentielles (CGAP) a décidé de prendre en charge le voyage et le traitement à Libreville de ce jeune compatriote en danger.
Dans la capitale économique du Gabon, il y a quelques jours, une femme brandissait devant les médias un enfant visiblement souffrant, et présentant une anomalie au niveau de la tête. Selon la femme qui s’était présentée comme la grand-mère de l’enfant qu’elle tenait alors dans ses bras, celui-ci était atteint d’hydrocéphalie, une anomalie neurologique sévère, définie par l’augmentation du volume des espaces contenant le liquide cérébro-spinal (LCS), précisent des experts.
Dans la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, la dame explique qu’elle n’a pas pu soigner son enfant à Port-Gentil, les structures médicales de cette localité n’étant pas équipées en matériel adéquat pour traiter cette maladie. Elle explique également qu’en dépit d’une recommandation du gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, elle n’a pu se rendre à Libreville. La raison évoquée : l’absence d’un test négatif à la Covid-19 datant de 5 jours, conformément à la nouvelle mesure gouvernementale.
Depuis ce dimanche 12 juillet 2020, la détresse de cette femme et les membres de sa famille, et particulièrement sa fille, mère de l’enfant malade, a connu un début de réponse. Des sources de la présidence de la République informent que le cabinet du Coordinateur général des Affaires présidentielles a décidé de prendre en charge le traitement du jeune compatriote.
Pour ce faire, le cabinet du CGAP a permis à la dame et à son petit-fils de rejoindre Libreville ce dimanche où ils sont arrivés dans la matinée par un vol de la compagnie Afrijet. L’enfant qui est actuellement interné au CHU Mère-Enfant (Jeanne Ebori) pourrait subir une opération chirurgicale selon l’avis des médecins qui ont commencé à l’examiner. Au palais présidentiel, on affirme que toutes les charges seront supportées par le cabinet de Noureddin Bongo Valentin. Il s’agit là d’un nouveau geste de solidarité de la part du jeune collaborateur du chef de l’État.