Lancés ce lundi 10 mai 2021 pour s’achever dans 12 jours, les travaux de la taskforce sur le National Foot ont été initiés par la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, dans le cadre du Programme de travail gouvernemental (PTG) visant à donner une image plus reluisante du championnat national de football gabonais, mal en point depuis plusieurs années.
Une réforme inscrite dans le PTG
Les travaux de la taskforce sur le National Foot ont été lancés lundi à Libreville par la Première ministre qui en est la principale initiatrice. Organisés autour du thème «Ensemble pour un National Foot nouveau», ceux-ci dureront une douzaine de jours avant la présentation des conclusions prévue le samedi 22 mai prochain. Les différents acteurs du secteur s’attendent donc à une profonde réforme du championnat national de football, d’autant que cette ambition est inscrite dans le Programme de travail gouvernemental (PTG).
« J’ai instruit au département ministériel en charge des Sports de conduire [cette réforme] avec efficacité, pragmatisme et rigueur », a informé Rose Christiane Ossouka Raponda dans sondiscours d’ouverture des assises, en présence de Franck Nguema, ministre de tutelle, et de Pierre Alain Mounguengui, président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot).
Pour la cheffe du gouvernement qui n’a pas manqué d’encourager les responsables de la discipline à œuvrer également pour le développement du football féminin, après plusieurs années de perturbations, plus que jamais, « le football gabonais a besoin de sérénité. Il a besoin de tous ses acteurs ».Or, a-t-elle regretté, « notre football continue de régresser et de manière dangereuse ».
L’État jouera son rôle
Face au tableau peu reluisant présenté par le sport roi au niveau national, la Première ministre a toutefois promis que « l’État continuera de jouer son rôle en faveur du sport en général et du football en particulier ».
Pour sa part, posant un diagnostic froid sur le sport national en général, et le football en particulier, le ministre des Sports regrette des « résultats peu reluisants » enregistrés par le Gabon ces dernières années, en dépit des « moyens colossaux consentis par l’État » en vue de son organisation efficiente et de sa professionnalisation annoncée 9 ans plus tôt.
Aussi, Franck Nguema espère-t-il que les travaux qui ont démarré permettront de « moderniser les structures de base que sont les clubs, les sous-ligues départementales, les ligues provinciales, de définir les formules de la compétition, le nombre de clubs devant prendre part au championnat et renforcer leurs capacités opérationnelles, de construire un modèle économique attractif pour les promoteurs privés du football, et d’augmenter le niveau de vie des principaux acteurs,dont les footballeurs professionnels ».