Vente de stupéfiants, vols et braquages sont les maux qui minent l’Université Omar Bongo. Pour mettre fin à cette insécurité grandissante au sein de ce campus, le recteur de cet établissement a décidé de la création d’une police universitaire. L’information a été donnée ce 16 mai 2022 au cours d’un point de presse.
« Au-delà de la réhabilitation de la barrière, la mise en place d’une police universitaire à l’instance des polices diplomatiques et des plages doit désormais faire l’objet d’une attention particulière des plus hautes autorités si nous voulons préserver le patrimoine infrastructurel et matériel de la première université qui célèbre son jubilé », a déclaré Mesmin Noël Soumaho.
Selon le recteur de l’UOB, il ne se passe pas un seul jour sans qu’on ne déplore des infractions dans les salles de classe ou dans des bureaux administratifs. Avec à la clé, la disparition du mobilier et d’autres matériels à usage pédagogique. Le dernier acte de vandalisme enregistré date du 10 mai dernier. « Le butin emporté par ces malfrats qui agissent généralement de nuit se chiffre aujourd’hui à 17 grilles d’antivols, 134 splits et climatiseurs, 50 chaises et tables-bancs, 4 portes emportées et 4 serrures endommagées, 14 réservoirs d’eau… ». À ces matériels s’ajoute le dispositif de sonorisation et de visionnage, des agressions morales et parfois physiques, en dépit de la présence de dix gendarmes affectés dans le campus depuis quelques mois, apprend-on.
Face à la persistance de ces actes de vandalisme qui menacent le patrimoine matériel et infrastructurel de l’UOB ainsi que l’intégrité morale de son personnel, le conseil rectoral invite les enseignants, les étudiants, le personnel administratif et d’appui à plus de vigilance. Il exhorte les populations des quartiers environnants à dénoncer les auteurs de ces vols. « Il sollicite une fois de plus le concours des pouvoirs publics afin qu’ils mettent en œuvre tous les moyens pour parvenir à une éradication définitive de l’ensemble des facteurs de l’insécurité qui participe avec d’autres contingences à gangréner le fonctionnement de la plus grande institution universitaire de notre pays », a indiqué le recteur de l’UOB, Mesmin Noël Soumaho à la presse.