Les choses semblent se compliquer pour Guy-Nzouba-Ndama. En effet, ce 25 octobre 2022, le Président du parti de l’opposition Les Démocrates était devant les juges du tribunal de première instance de Franceville dans l’attente de son verdict dans l’affaire du transport d’argent non déclaré. Plutôt que de rendre sa décision dans cette affaire, l’instance judiciaire de Franceville s’est déclarée incompétente. Elle a ainsi requalifié les faits en crime de blanchiment de capitaux en renvoyant l’accusé devant la Cour Criminelle Spéciale de Libreville. Les prochaines semaines s’annoncent très compliquées pour l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Si Guy-Nzouba-Ndama pensait s’en tirer de sitôt, c’est peine perdue. Interpellé au retour du Congo-Brazzaville en septembre dernier avec des valises contenant la somme de 1 milliard 190 millions de FCFA, Guy-Nzouba-Ndama s’est présenté ce matin devant les juges du tribunal de première instance de Franceville dans l’optique d’être informé de son verdict. Les juges de la juridiction de Franceville en ont décidé autrement en requalifiant les faits. L’opposant gabonais est désormais accusé de crime de blanchiment de capitaux et sera jugé par la Cour criminelle spéciale.
L’ancien ténor du Parti Démocratique Gabonais est dans la tourmente. Il doit sans doute se demander quand est – ce que cette affaire finira, alors que les choses sérieuses ne font que commencer. Celui qui était au départ accusé de transport de marchandises prohibées et contrebande a vu ces accusations être requalifiées par les magistrats du tribunal de première instance de Franceville qui se sont déclarés incompétents, transférant l’affaire à la Cour criminelle spéciale de Libreville.
Devant les juges de la Cour criminelle spéciale de Libreville, Guy-Nzouba-Ndama devra répondre de quatre chefs d’accusation, notamment blanchiment de capitaux, intelligence avec une puissance étrangère, association de malfaiteurs et tentative de corruption.