Soucieux de la santé des populations, le Conseil des ministres du 12 juin dernier a adopté le projet de décret déterminant les conditions sanitaires et d’hygiène applicables aux métiers de l’alimentation de rue. L’objectif étant de protéger les consommateurs, en leur permettant de manger sainement, y compris lorsqu’ils s’approvisionnent dans la rue.
Au Gabon, selon Biendi Maganga-Moussavou, c’est «une ère nouvelle» que le Conseil des ministres du 12 juin 2020 a décidé de consacrer pour la sécurité alimentaire dans le pays. En adoptant le projet de décret déterminant les conditions sanitaires et d’hygiène applicables aux métiers de l’alimentation de rue, les autorités entendent en effet mettre en place un nouveau cadre institutionnel régissant de façon claire la vente ambulatoire d’aliments dans le but de protéger les consommateurs.
Pour le ministre de l’Agriculture qui l’a présenté, ce projet de décret permettra à l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) «d’étendre l’agrément sanitaire existant aux métiers de la vente ambulatoire et fixe aux abords des rues et de généraliser la formation et l’accompagnement des acteurs de la forme de restauration la plus répandue».
L’objectif de ce texte de loi, précise Biendi Maganga-Moussavou, est de «bannir les mauvaises pratiques et assurer les bons usages de manipulation, transformation, fabrication, conservation et vente pour garantir une meilleure santé». Le ministre de l’Agriculture n’a d’ailleurs pas manqué, sur sa page Facebook, d’exprimer sa profonde gratitude au président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour avoir autorisé l’intégration de ce texte dans le corpus réglementaire gabonais.
Du côté de l’Agasa, l’adoption de ce projet de décret a également été accueillie non sans grande satisfaction. «Je me réjouis de l’adoption en Conseil des ministres du décret relatif aux métiers de l’alimentation de rue qui va permettre de former, de suivre, d’encadrer véritablement ces acteurs et de mieux protéger la santé des consommateurs», a tweeté Alia Maeva Bongo Ondimba, la Directrice générale de l’Agasa.