Au Gabon où l’on compte désormais trois cas testés positifs au Covid-19, les autorités assurent pouvoir faire face à cette maladie, notamment grâce à un plan de riposte parmi les plus efficaces du continent, basé sur l’expertise des personnels soignants et des structures hospitalières à la pointe de la technologie.
Ces dernières heures, deux nouveaux cas de Covid-19 ont été déclarés au Gabon. le nombre de personnes atteintes est donc désormais porté à trois, après la découverte du patient zéro le 12 mars dernier. Pourtant, au sommet de l’Etat, l’on assure que le pays fera face, d’autant plus qu’il bénéficie des moyens nécessaires. Le Gabon a d’ailleurs mis en place, bien avant la découverte du cas index, un plan de riposte à la maladie parmi les plus efficaces du continent africain.
L’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba (HIA OBO) où le patient zéro est pris en charge depuis son arrivée le 11 mars est une des principales structures sur lesquels le Gabon peut compter pour faire face au virus. L’état de santé du premier cas de Covid-19 au Gabon s’améliore grâce à la formation et à la technicité de l’équipe médicale de cette structure, a par ailleurs informé Dr Guy Patrick Ndong Obiang, secrétaire général du ministère de la Santé lors d’une récente sortie à Libreville.
A côté de l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba, face au Covid-19, le Gabon sait aussi compter sur le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) où depuis plusieurs jours le personnel soignant est en état d’alerte en cas de sollicitation. Si cette structure est en pleine activité actuellement, elle s’occupe particulièrement des personnes présentant quelques symptômes grippaux.
Dans sa stratégie de riposte face au Covid-19, le Gabon peut enfin compter sur le Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF). Il s’agit d’une structure publique de référence pour la recherche qui soutient depuis sa création en 1974 le système de santé et la formation. C’est grâce au CIRMF et ses analyses que les autorités ont pu déceler le virus chez les trois personnes ayant été déclarées positives depuis le 12 mars.