Récemment, à la faveur d’une conférence de presse, le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, et des responsables du Copil ont informé que le pic de la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus était passé au Gabon, avec notamment une diminution importante du nombre de nouvelles contaminations. Il est évident que ces résultats émanent des mesures gouvernementales prises dès le début de l’année 2021.
Il fallait agir !
À la fin de l’année 2020, le nombre de nouvelles contaminations et surtout de décès avait connu un bond pour le moins préoccupant. Le taux de contagiosité s’était révélé très élevé, de même que les nombreuses hospitalisations qui avaient repris de plus belle particulièrement à Libreville où vit la moitié de la population gabonaise. « En un trimestre, a récemment rappelé le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, le nombre de décès a dépassé le total de décès notifié entre mars et décembre 2020 ».
Pour compliquer les choses, le Gabon devait être confronté à la présence des variants, dont le variant britannique, le plus prépondérant et réputé être très dangereux. Le pays faisait ainsi son entrée dans la seconde de l’épidémie qui, selon les personnels soignants, a officiellement démarré en janvier.
Face à cette nouvelle situation, le gouvernement, instruit par le président de la République, avait annoncé le maintien des mesures sanitaires qui s’étaient déjà révélées parmi les plus efficaces contre le virus depuis son entrée sur le territoire national. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs été durcies, à l’exemple du couvre-feu qui a été rabaissé à 18 heures.
Parmi ces meures s’étant finalement révélées salutaires en dépit de leur caractère restrictif, on compte la poursuite de la limitation à 30 personnes des rassemblements, le confinement géographique du Grand Libreville, le port obligatoire du masque dans les lieux et espaces publics, le respect de la distanciation physique (au moins un mètre), etc.
La clairvoyance du chef de l’État
Selon le ministre de la Santé, le maintien, voire le durcissement de ces mesures, n’a été possible que grâce à la clairvoyance du président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui n’a pas hésité à se mettre à dos une partie de l’opinion nationale pour préserver la vie de ses compatriotes.
En effet, a rappelé Dr Guy Patrick Obiang Ndong, « après avoir connu une flambée épidémique en janvier et février 2021, sur les très hautes instructions du président de la République, le gouvernement a pris d’importantes mesures visant à freiner l’évolution exponentielle de la seconde vague ». Et le membre du gouvernement assure que « ces mesures ont permis de rapidement stabiliser la pandémie et depuis quelques jours, nous observons une baisse de l’évolution de la pandémie avec une diminution progressive d’environ 30% de nouvelles contaminations, de malades hospitalisés et de décès ».
« Le pic est passé »
Au samedi 24 avril 2021, les autorités sanitaires du Gabon ont affirmé que « le pic de la seconde vague est passé ». Pour Dr Guy Patrick Obiang Ndong, cette courbe descendante de l’épidémie émane de « la détermination des plus hautes autorités de notre pays à combattre par tous les moyens la pandémie de la Covid-19 dont les répercussions affectent la structuration sanitaire, sociale et économique de notre pays ».
« Mais pour l’instant, indique néanmoins le ministre, parprincipe de précaution, nous restons très attentifs à l’évolution de la situation épidémiologique. »