C’est un Ali Bongo à l’aise devant l’écran et présentant les traits d’une récupération dont les fruits ne devraient plus faire débat qui est apparu aux gabonais ce vendredi soir, à l’occasion du traditionnel discours à la Nation du Chef de l’État.
Par ce discours fort et pragmatique, le Président de la République a tenu à réaffirmer avec force son attachement à la préservation de l’unité national, leg de ses prédécesseurs et élément central de la culture gabonaise. Mais pas seulement. Le numéro un gabonais a affirmé que durant les mois qui vont suivre, il ne lèvera pas le pied, sur le terrain de la réforme de l’État pour le développement du pays; bien au contraire. Une détermination à toutes épreuves dont devront s’inspirer ceux et celles qui ont la charge de concrétiser le projet se société sur la base duquel le “Chef” a été élu.
“Quels que soient leurs lieux de résidence et leurs origines, les Gabonais ont droit à des conditions de vie dignes, comprenant l’accès à l’eau, au logement, aux transports publics, à l’éducation, à la santé et au travail”, a indiqué le Chef de l’État, pour exprimé l’impérieuse nécessité de rendre concrète la vision de l’égalité des chances. Et Ali Bongo Ondimba de poursuivre pour affirmer qu’ “en politique, une vision ne peut tenir que si elle repose sur des mesures concrètes. C’est ce que je vous propose, en demandant instamment au Gouvernement d’y veiller, et de faire le nécessaire pour que les choses changent”.
Sur le plan de l’éducation, il a été question d’expliquer le bien-fondé de la vision incarnée par les décisions adoptées l’an dernier, essentiellement dans le cadre de la taskforce sur l’éducation, axée sur l’adéquation entre lea formations dispensées et les profils recherchés dans le monde du travail, mieux, dans des secteurs qui participent directement à l’éclosion nationale. C’est ainsi qu’Ali Bongo Ondimba a affirmé que “former les jeunes dans des secteurs qui n’offrent pas de débouchés est criminel, je pèse bien mes mots ! Nous faisons en sorte d’arrêter tant de gabegies, en favorisant davantage l’enseignement technique et professionnel. C’est absolument crucial, notamment dans un secteur comme l’agriculture, jusqu’ici assez marginal mais dont le poids va être de plus en plus déterminant dans l’économie nationale.”
Un seul doigt ne peut laver le visage. C’est entendu. Le discours livré par le Président de la République porte le germe d’une prise de conscience collective et républicaine. Une condition incontournable d’un développement inclusif et durable.





