Ce week-end dans la capitale du Gabon, plusieurs commerçants de friperie ont vu leurs ballots de vêtements saisis et certains lieux de culte leurs portes fermées en raison du non-respect des mesures gouvernementales édictées le 12 février dernier dans le but de faire face à la nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus qui sévit depuis quelque temps.
Des lieux de culte fermés
L’annonce faite par le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, le vendredi 12 février dernier, des sanctions qui s’abattront sur les individus pris en flagrant délit de non-respect des mesures gouvernementales édictées dans le but de freiner la nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus a fini par s’appliquer. L’autre annonce faite par Lambert-Noël Matha liée notamment à la mise en place de brigades mixtes pour identifier les récalcitrants s’est elle aussi matérialisée ce week-end.
Les samedi 13 et dimanche 14 février, des brigades mixtes ont effectivement été déployées sur le terrain, particulièrement à Libreville, où plusieurs contrevenants l’ont appris à leurs dépens. Alors que le nombre de personnes dans les lieux de culte est arrêté à 30, certaines églises de la capitale ont brillé par le non-respect de cette mesure. Elles ont immédiatement été fermées. Leurs responsables encourent des sanctions sur le plan pécuniaire.
D’autres églises ont quant à elles été interdites de recevoir à nouveau du public pour avoir excédé l’heure de culte tel que décidé par le gouvernement depuis octobre 2020. Le gouvernement annonce la plus grande fermeté.
Des ballots de friperies saisis
La fermeté du gouvernement, ainsi que la détermination des autorités se sont davantage révélées le week-end écoulé à travers la descente sur le terrain du ministre de la Défense nationale et son collègue de la Santé. Les deux membres du gouvernement ont en effet organisé une visite inopinée dans certains marchés de la capitale pour juger du respect ou non de la mesure liée à la vente de la friperie. Un commerce interdit depuis la semaine dernière en raison du risque de contamination qui le caractérise.
Sur place pourtant, Dr Guy Patrick Obiang Ndong et Michaël Moussa Adamo ont été surpris de voir que plusieurs individus s’adonnaient encore à ce commerce. Ceux-ci étaient d’ailleurs encouragés par les clients qui semblent continuer de nier l’existence de la maladie. Résultat des courses : plusieurs ballots de vêtements ont été saisis par les agents des forces de l’ordre qui accompagnaient les deux ministres. D’autres lieux de commerce ont été visités par les brigades mixtes et les indélicats soumis au même traitement.
Le gouvernement assure que plusieurs visites du genre se multiplieront dans tout le pays, plusieurs fois par semaine. Gare aux récalcitrants.